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Vacances citoyennes : À l’école du patriotisme

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Espace d’échange et de brassage entre les jeunes de différentes régions du Mali, les vacances citoyennes sont organisées par la Direction nationale de la jeunesse, en partenariat avec le Conseil national de la jeunesse (CNJ). Débutées vendredi 12 août, elles prendront fin le 5 septembre 2016.

Cultiver l’esprit de citoyenneté et de patriotisme chez les jeunes, tel est l’objectif principal de cette initiative qui en est à sa septième édition. Actions de réhabilitation du service de la jeunesse et du foyer des jeunes, reboisement, animations culturelles, et séances de sensibilisation pour la consolidation de la paix sont les principales activités au menu de ce camp, qui permet aux jeunes participants de mieux s’imprégner des notions de civisme et d’engagement citoyen, tout en nouant des liens avec leurs pairs. Des conférences axées sur les maladies sexuellement transmissibles et sur les institutions de la République sont également prévues.

Cohésion sociale Pour Ibrehima Diallo, président de l’Association de la jeunesse de Bandiagara, participant au camp 2016, « c’est une occasion pour les jeunes Maliens de pouvoir communiquer entre eux. C’est un espace qu’on peut bien exploiter pour atteindre la paix au Mali ». Durant ces vingt-cinq jours de formation et de recréation placés sous le thème du « rôle de la jeunesse dans la construction citoyenne», les 300 participants, originaires de toutes les régions du Mali et membres d’associations de jeunes (au moins 5 représentants par fédération associative), vont se déplacer comme par le passé sur trois sites, où seront menées des actions. Ils se rendront à Bandiagara, puis à Bla et enfin à Yanfolila, où se termineront ces vacances le 5 septembre.

Brassage culturel Les activités qui seront réalisées au profit des communautés seront déterminées sur la base de leurs besoins et du volontariat des participants. La démarche étant que ces derniers apprennent à s’investir dans le mieux-être de leurs compatriotes, vraie illustration de leur engagement patriotique. Seydou Coulibaly y participe pour la première fois. Pour lui, réunir ainsi les jeunes participe au renforcement de la cohésion sociale. « Je suis très content de participer à ces vacances citoyennes, parce qu’elles me permettent de rencontrer et d’échanger avec mes frères et sœurs maliens. C’est aussi une occasion pour moi de découvrir d’autres cultures de mon pays », affirme-t-il.

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Ras Bath libre : Tout ça pour ça…

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Ras Bath est libre mais reste sous contrôle judiciaire. C’est l’un de ses avocats que nous avons joint, Me Siriki Zana Koné, qui l’a fait savoir dans la nuit du jeudi 18 août.

Le jeudi 18 août, vers 23 heures, Mohamed Youssouf Bathily alias Rasbath a été libéré après avoir passé 48 heures en garde à vue. Selon l’un de ses avocats que nous avons joint, Me Siriki Zana Koné, comme tout prévenu, son client devait être soit envoyé en prison pour être detenu en attendant son jugement, soit libéré tout en restant sous contrôle judiciaire après qu’il eut été présumé non coupable pour les griefs du Procureur général à son encontre. En attendant, selon Me Zana Koné, les enquêtes sont entre les mains d’un juge d’instruction. Concernant les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants, l'avocat a fait savoir que son client ne "s'est jamais inscrit" et qu'il s'agit de "débordements" qui peuvent malheureusement arrivés dans toute manifestation.

Certaines informations révèlent, cependant, qu’il a été libéré sur instruction du Président Ibrahim Boubacar Keïta, qui a auparavant reçu en audience le Président du Haut conseil islamique (HCI), Mahmoud Dicko accompagné d’une forte délégation de leaders religieux. Il aurait été libéré pour, dit-on, « apaiser la situation ».

Cette libération va-t-elle changer quelque chose ? Ce qui est sûr, c’est que le mal est déjà fait : il y a eu des morts, Ras Bath s’est découvert un héros pour un peuple qui voit en lui le « seul diseur de vérité » dans un pays où ceux qui ont les leviers du pouvoir ont pris le pli de parler le langage du mensonge. Les manifestants ont certes exigé la libération du chroniqueur, mais ont aussi tenu à exprimer leur exaspération vis-à-vis d’un pouvoir qui, à leurs yeux, gèrent mal le pays. Rien ne le montre assez que les cris de « IBK, fali « l’âne » et les appels à démission du Président qui fusaient de partout. D’autant que tout cela intervient dans un contexte marqué par l’affaire des déguerpissements qui a provoqué colère et déception dans les rangs des commerçants concernés. Il y a aussi le nord du pays, écumé par les terroristes, les militaires maliens continuent de tomber comme des mouches sur le front de la guerre que le Mali mène contre les terroristes et les bandits. Toutes choses qui cristallisent les mécontentements. Ce qui amène nombre d’observateurs à dire que Ras Bath n’est rien de moins que l’arbre qui cache la forêt…

 

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Affaire Ras Bath: deux commissions d’enquêtes pour situer les responsabilités

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Une semaine après la libération de Ras Bath, le ministre de la justice et garde des sceaux, Ismaël Konaté affirme qu'il est le principal initiateur de son arrestation. Deux commissions d'enquête seront mises en place pour situer les responsabilités.

"Ni le président de la République, ni les leaders religieux ne sont intervenus dans sa libération. Il a été interpellé suivant mes propres instructions", a déclaré Mamadou Ismaël Konaté, ministre de la justice et gardes des sceaux ce lundi lors d'une conférence de presse au département de la justice dans l'affaire Ras Bath. Une semaine après sa libération, les véritables raisons de l'arrestation de Youssouf Mohamed Bathily alias Ras Bath s'éclaircissent un peu plus chaque jour. Interpellé le 15 août dernier par les gendarmes, le célèbre animateur de l’émission « CARTE sur TABLE » a été arrêté pour  "atteinte aux mœurs et injures publiques à caractère sexuel". Alors même qu'il devait comparaître deux jours après, c'est à dire le 17 août devant le tribunal de la commune IV, des manifestations de soutien à Ras Bath ont tourné à des scènes de casse. Les manifestants ont mis le feu à plusieurs véhicules. Dans la foulée, plusieurs allégations ont indiqué que certains leaders religieux et le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta auraient intervenu en vue de sa libération, le soir du 19 août et placé sous contrôle judiciaire.

Il a fallu donc attendre, hier dans la salle de conférence du département en charge de la justice pour démentir ces allégations. Pour Mamadou Ismaël Konaté, les propos de Ras Bath commençaient à devenir une menace pour la quiétude sociale, une atteinte à la pudeur et un facteur de démoralisation des troupes engagées sur le front, "alors sur mes instructions, le procureur général a ordonné son arrestation pour qu'il vienne s'expliquer", a-t-il dit. On rappelle que les manifestations ont fait un mort et plusieurs blessés. Par ailleurs, 19 personnes dont un assistant parlementaire ont été arrêtés et déférées lors de la manifestation. Selon le ministre, ces individus seront mis à la disposition de la justice pour répondre de leurs actes. Pour ce faire, deux commissions d'enquête seront mises en place. L'une s'occupera de la sécurité et l'autre des différents appels à mobilisation pour manifester devant le tribunal de la commune IV. Bien que Ras bath soit libre, le collectif d'avocat qui s'est formé pour défendre l'animateur se dit prêt à défendre les 19 autres personnes.

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Changements climatiques : l’Accord de Paris ratifié

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Après l’adoption par le conseil des ministres il y a quelques jours, du programme de sauvegarde du fleuve Niger, l’Assemblée a ratifié le 23 août dernier, à l’unanimité des députés présents, le projet de texte défendu par le ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mme Keita Aida M’Bô, relatif à l’Accord de Paris sur les changements climatiques adopté en décembre 2015 par la 21ème session de la conférence des parties à la convention cadre sur les changements climatiques (COP 21), tenue du 30 novembre au 12 Décembre 2015.

Actuellement, les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir avec l’augmentation des températures, la diminution des précipitations et la progression de la désertification. À ceux-ci, s’ajoutent un accroissement des événements climatiques extrêmes tels les sécheresses et les inondations. Ces phénomènes entraînent également la dégradation des ressources naturelles dont dépendent la grande majorité de la population malienne qui vit en milieu rural.

C’est pourquoi, au cours des dernières années, la prise de conscience du changement climatique et de la menace qu’il représente pour la réalisation des objectifs de développement et de réduction de la pauvreté s’est accrue dans notre pays. La ratification de l’Accord de Paris (COP 21) s’inscrit dans le cadre de la réaffirmation de l’engagement de notre pays à participer à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques et le rôle central qu’occupe le Mali dans le domaine des changements climatiques.

Déjà, plusieurs actions avaient été mises en place pour répondre au défi du changement climatique dans notre pays. Il s’agit entre autres : du reboisement intensif de plus 325000 hectares qui a permis la séquestration de près de 65 millions de tonnes de gaz carbonique. Aussi, la lutte contre les coupes abusives de bois, contre les feux de brousse, la promotion des énergies renouvelables, la mise en œuvre de plan d’investissement sur le climat à travers le fonds vert climat et la sauvegarde et la réhabilitation du fleuve Niger. Premier Accord universel pour lutter contre le réchauffement climatique adopté par l’assemblée plénière de l’Organisation des Nations Unies.

L’Accord de Paris sur les changements climatiques intervient cinq ans après l’échec retentissant du sommet de Copenhague et dix-neuf ans après l’adoption du protocole de Kyoto pour le climat. Cet accord qualifié d’historique permet de lutter contre le changement climatique et déchaîner les mesures et les investissements pour un avenir résilient, durable et à bas carbone. Son objectif principal est de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2°C et de mener des efforts plus poussés pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Il permettra à notre pays de bénéficier des transferts financiers et technologiques pour accéder à la transition énergétique et adaptation aux impacts existants et à venir.

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Sauron, le logiciel qui espionne gouvernements et États depuis cinq ans

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Symantec et Kaspersky, deux structures spécialisées en sécurité informatique, ont révélé il y a une dizaine de jours, l'existence d'un logiciel malveillant qui espionnait des organisations gouvernementales depuis cinq ans.

Baptisé "Projet Sauron" par Kaspersky, en allusion à ces lignes de code qui font référence à seigneur maléfique ultime de la saga "Le Seigneur des Anneaux", et  "Remsec" par Symantec, selon leurs communiqués respectifs, il s'agirait d'un logiciel malveillant introduit dans les systèmes d'au moins une trentaine d'institutions de plusieurs pays à travers le monde, et cela depuis 5 ans.

C’est Kaspersky Lab qui a découvert en septembre 2015, l’existence de ce logiciel de cyberespionnage au sein d’ordinateurs et de serveurs appartenant à des organisations gouvernementales. Parmi les pays dont les systèmes (militaires, financiers, gouvernementaux...) ont été infectés figurent pour le moment la Russie, la Chine, la Belgique, l'Iran mais aussi le Rwanda ou encore la Suède.

La société Symantec, a indiqué avoir également détecté des malwares au sein d’une compagnie aérienne au sein de l’Empire du Milieu, mais également au sein d’une ambassade de Belgique ou encore en Suède.

Sauron, est également équipé d’un module de persistance qui lui permet d’outrepasser les systèmes de sécurité des organisations attaquées : dès qu’un utilisateur ou un administrateur se connecte ou change son mot de passe, le malware réussit à récolter les informations adéquates sous la forme d’un banal fichier texte, une trentaine d’infections auraient été lancées par ce malware depuis le mois d’octobre 2011 et dont la provenance est inconnue du grand public.

Selon des experts en sécurité, Sauron, serait un malware très sophistiqué, composé des caractéristiques techniques des meilleurs malwares actuellement en vigueur dans le monde, une raison pour laquelle il a pu sévir depuis 2011 dans les hautes sphères sans être détecté.

On est en droit de se poser la question de savoir comment le projet Sauron a-t-il pu passer inaperçu pendant autant d'années ?

Pour les experts du domaine, il a été conçu pour se fondre dans la masse et passer pour un fichier sain. Sa structure est différente par rapport aux virus du même type et une version unique aurait été conçue pour chaque organisme ciblé. Selon Kaspersky," Sauron ne s'appuie sur aucun modèle précédent et personnalise son infrastructure. Cette approche permet au malware d'espionner sur le long terme".

Il est peu probable qu'un pirate installé tranquillement dans sa cave soit à l'origine de projet Sauron. La société russe note que l’acteur "expérimenté" derrière cette plateforme de cyberespionnage a déployé des "efforts considérables" dans l’apprentissage des techniques d’autres acteurs dans le milieu du piratage et du malware, tout en les améliorant.

Tous ces éléments pointent dans une seule et même direction : "Le coût, la complexité, la persistance et l’objectif de l’opération, à savoir voler des données confidentielles et secrètes d’institutions publiques sensibles, suggèrent l’implication ou le soutien d’un État", assure ainsi Kaspersky.

Il est toutefois difficile de pointer du doigt un État en particulier, sachant qu'il y en a plus d'un qui sont susceptibles d'être intéressés par des données sensibles russes ou iraniennes. Le projet Sauron pourrait donc être une équation très difficile à résoudre dans la mesure où ces concepteurs ont brouillé toutes les pistes derrière eux.

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Découverte d’un lot de munitions : plein feu sur la MINUSMA

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Casques bleus sénégalais de la MINUSMA

La mission onusienne se trouve dans le collimateur de nombre de maliens qui s’interrogent sur les agissements de la MINUSMA aujourd’hui. C’est un véritable feu nourri lancé sur sa gestion de la crise malienne. L’affaire des minutions de guerre découvertes par les douanes maliennes au poste frontalier de Diboli en possession d’un agent de la MINUSMA, suscite de nombreuses interrogations.

Des remous suscités par la découverte d’un lot de 25 caisses contenant 7500 munitions destinés, selon la MINUSMA, à réapprovisionner l’unité de police constituée en question, déployée au sein de la MINUSMA dans la région de Gao, convoyé par un officier de police de cette même unité, crées une grave fissure au sein de l’opinion publique malienne. Les faits remontent au samedi 20 août dernier, lorsque la douane malienne mettait la main sur les caisses de munitions dans un bus de « NOUR transport » en provenance de Dakar. Le convoyeur de ces minutions répond au nom de Moussa N’Diaye, un officier de police sénégalais. Après investigation, il s’est avéré que c’est un casque bleu de la MINUSMA et que les minutions étaient destinées au contingent sénégalais basé à Gao. Toutefois, il y a des zones d’ombre autour de cette affaire, car l’officier en question n’avait aucun ordre de mission de la MINUSMA et pire, il n’avait pas daigné répondre lorsque le chauffeur était interrogé par les douaniers. Ce dernier dans un premier temps, avait souligné qu’il s’agissait de veilles ferrailles. La MINUSMA a-t-elle besoin de détours pour se ravitailler ? Les minutions étaient-elles réellement destinées au contingent sénégalais ?

« Une fois les pièces justificatives reçues des autorités du pays contributeur, elles ont été fournies aux autorités maliennes. Le lot de minutions a été envoyé à Bamako sous l’escorte de la gendarmerie de Kayes. Ces munitions seront acheminées par transport aérien par la MINUSMA à destination de Gao pour y être livrés au contingent concerné », a expliqué la porte-parole Mme Radhia Achouri, lors du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne. Elle a aussi souligné que les pays contributeurs de police ont la charge de fournir et d’assurer par leurs propres moyens la provision du matériel requis à leurs contingents et éléments déployés dans le cadre des missions de maintien de la paix. « Dans le cas d’espèce, le pays contributeur a été notifié et a indiqué que toutes les mesures seront prises pour éviter qu’un tel regrettable incident ne se reproduise », a-t-elle ajouté.

Des explications qui ne convainquent pas nombre de maliens qui estiment aujourd’hui que la MINUSMA n’est pas claire dans la gestion de la crise malienne. Beaucoup se disent déçu aujourd’hui par le comportement peu orthodoxe de la mission. De plus en plus, de voix s'élèvent pour demander son départ prétextant qu’elle ne joue pas pleinement son rôle de maintien de paix et de la stabilité dans le pays. «Je ne comprends pas la position ambiguë de la MINUSMA. Tout le monde voit son soutien affiché à la CMA, alors qu’elle est censée être neutre. Je pense qu’il est temps que l’on s’interroge réellement sur l’utilité de cette mission », explique un leader politique

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Tenenkou : 5 morts et 7 blessés

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La déclaration commune ayant sanctionné la réunion de haut niveau entre les Bambara et peuls, tenue le 25 juillet dernier à Dioura, n’a pas pu empêcher les tueries fratricides entre Bambara cultivateurs et peuls éleveurs à Karéri dans le cercle de Tenenkou. Le bilan officiel d’un nouvel affrontement fait qui s’est déroulé le samedi dernier fait état de 5morts et 7 blessés.

Les participants à la rencontre du 25 juillet avaient convenu de renforcer les dispositifs de concertation entre les différentes communautés par la mise en place des commissions de veilles à Nampala, Dioura et Tenenkou, pour éviter les cas de vols de bétails, sources de conflits entre les différentes communautés, mais ces disposition n’auront pas permis d’anéantir la capacité de nuisance des bandits armés. Selon des sources locales, ces nouveaux affrontements seraient encore partis d’un vol de bétails. Les voleurs poursuivis par des Bambaras ont ouvert le feu sur eux. « il s’agit plutôt de bandits armés que de voleurs. Ils veulent mettre le chaos partout dans notre localité en semant les troubles entre les Bambaras et les Peuls qui ont toujours vécu ensemble en parfaite symbiose. Mais on se laissera pas faire », explique un élu local.

Dans un communiqué, le gouvernement tout en apportant son soutien aux familles des victimes, a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour identifier et interpeller toutes les personnes impliquées dans ces actes de violences et la mise en place des forces de défense et de sécurité pour éviter d’autres cas similaires et prendre toutes les dispositions pour un traitement diligent des blessés. Après avoir rencontré les élus et les personnes ressources de Tenenkou, le premier ministre a décidé d’envoyer une délégation composée de membres du gouvernement, de députés et de notabilités. Il faut également souligner, qu’en mai dernier, cette même localité a connu des affrontements meurtriers entre Bambaras et Peuls faisant 24 morts et 5 blessés.

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SeedStar: Akio Corp représente le Mali au sommet mondial

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Boubacar Keita est le lauréat du concours SeedStar organisé à Bamako. Il présentera son projet « AIKIO CORP » lors du sommet mondial à Genève en Suisse.

Huit candidats Maliens ont participé ce dimanche à la phase locale du concours Seedstar lancée dans plus de 60 pays dans le monde chaque année. Tous ont présenté en 5 minutes leurs différents projets dans le cadre des nouvelles technologies. Seedstar est une compétition mondiale qui regroupe les meilleurs développeurs capables de concevoir à partir d'une simple idée des startups innovantes. Parmi les 8 projets présentés, seul celui de Boubacar Keita a été sélectionné par un jury de cinq personnes pour représenter le Mali lors du sommet mondial du concours prévu pour le mois d'avril à Genève. Dénommé Aikio Corp, le projet du lauréat est une Startup d'application mobile qui intervient dans le cadre de la santé. Akio Corp permet donc aux utilisateurs de recevoir les résultats de leurs examens médicaux par mail ou par message. Boubacar Keita devra donc affronter lors du sommet mondial plus de 800 compétiteurs venus des quatre coins du monde. Seulement 65 parmi eux seront déclarés vainqueurs.

Mise en réseau. L'Objectif du concours est de sélectionner les meilleures Startups afin de les mettre en relation avec plus de 500 investisseurs à travers le monde. A l'heure actuelle, Seedstar a permis à 110 alumni (meilleures Startups) de bénéficier d'un financement d'environ 33 millions de dollars et de créer environ 885 mille emplois. Son slogan:Connecter, construire et investir. A l'issu du sommet de Genève la meilleure Startup recevra 500 mille dollars pour financer ses activités. Le deuxième prix sera offert par le partenaire principal du concours et s'élèvera à 50 000 dollars.

Les 7 autres Startups qui ont concourus.
OrientKey
, est le projet présenté par  Fadimata Wallet Mohamed. C'est une application mobile qui permet aux élèves d'être orientés sur leur choix d'étude. Il vise les universités privées reconnues par l'État et s'adresse principalement aux Bachelier dans les régions reculées.

Pharmaso est une application mobile disponible sur Apple Store et Android. Il permet aux utilisateurs d'avoir des informations pertinentes sur les pharmacies de la place. C'est une plateforme informatique qui permet de retrouver rapidement une pharmacie de garde et de connaître le prix des médicaments au préalable. Il a été conçu par une équipe de 3 personnes.

TransUp est le seul projet en phase de conception. Il permet de dépanner un individu en manque de crédit de communication d'un réseau à un autre. Pour faire court, il permettrait par exemple de transférer des crédits à partir d'Orange Mali à Malitel. Il a été présenté par 3 personnes.

HVM, est une Start up innovante qui permettrait de mettre à la disposition des citoyens des distributeurs automatiques qui marchent sans énergie.

Alliance T est le projet de Salimata Togora, l'écrivain. C'est une Agence matrimonial qui propose des services matrimoniaux aux célibataires (hommes et femmes) dans le but unique du mariage.

FEUZE est un Système de boîtier qui serait introduit dans toutes les motos Jakarta. Doté d'un éclaireur rouge et vert, il permettrait aux agents de police de savoir si le propriétaire de la moto est en règle par rapport à la vignette. Le vert pour dire oui et le rouge pour exprimer le contraire. Il a été présenté par Djimé Sylla.

E Keneya est une application de géolocalisation qui permet de connaître les structures de santé les plus proches, la liste des médicaments et de prendre rendez-vous avec le médecin. Par ailleurs, E Keneya permet de connaître les numéros de téléphone de tous les commissariats de police de Bamako. Il a été présenté par Fatoumata DIAWARA

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Concours d’entrée à l’ENSUP : Pour 150 PLACES A POURVOIR, 1452 candidats ont participé au concours

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Le concours direct d’entrée à l’Ecole normale supérieure pour les cycles de Master dans les métiers de l’enseignement et de la formation au titre de l’année académique 2016-2017, s’est déroulé ce mercredi, 7 septembre 2016 à l’Ecole Normale Supérieure.

1452 candidats de toutes filières confondus, ont participé au concours pour 150 places à pourvoir reparties dans différentes spécialités, pour le concours d’entrée pour le Master professionnel. Toutes les universités y ont participé : La Faculté des Lettres et des Sciences du Langage (FLSL), la Faculté des Sciences et Techniques (FST), la Faculté des Sciences humaines et Sciences de l’Education (FSHE), la Faculté d’Histoire et de Géographie (FHG).

Les spécialités concernées étaient les Lettres dont 254 candidats pour 15 étudiants recherchés, l’Histoire et la Géographie 473 candidats pour 10 recherchés , la philosophie 106 candidats pour 15 recherchés, la psychopédagogie 212 candidats pour 10 recherchés, la sociologie 112 candidats pour 18 recherchés, l’allemand 79 candidats pour 8 recherchés, le russe 19 candidats pour 8, les mathématiques 59 candidats pour 30 recherchés, la physique-chimie 72 candidats pour 24 recherchés, les sciences de la vie et de la terre 66 candidats pour 12 recherchés. Pour Siaka Coulibaly, candidat au concours pour le Master professionnel en Lettres, l’examen s’est bien passé. « Les sujets ont été abordables », a-t-il dit. Les étudiants qui ont participé sont des réguliers détenteurs soit d’une licence ou d’une maîtrise ou tout autre diplôme équivalent des années universitaires 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016.

La Direction de l’ENSup informe les candidats au concours du niveau Master option Anglais que leurs épreuves se dérouleront le vendredi 09 septembre. Le concours d’entrée pour le niveau de Licence professionnelle se déroulera le vendredi, 09 septembre.

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Tombouctou : Découverte d’une cache d’armes et de munitions

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En plein centre-ville, dans le quartier de Badjindé, un important arsenal de guerre a été saisi. Les enquêtes, menées par la gendarmerie, se poursuivent pour en savoir davantage.

C’est après avoir été informé par un individu que les forces de l’ordre et de sécurité ont commencé des opérations de fouille, le 30 août dernier. C’est le 2 septembre que les armes et les munitions ont été découvertes. Hier, mercredi 7 septembre, le commandant Siaka Diakité a donné une conférence de presse pour présenter le matériel de guerre saisi. Selon lui, il s’agit de cartouches de 12,7 mm, 14-5, de grenades défensives et offensives, d’obus de mortiers 60 et 80. D’autres équipements, les gilets pare-balles, des uniformes étaient également sur place.

Cet impressionnant matériel de guerre a été découvert en plein centre-ville, dans le quartier de Badjindé. Le propriétaire de la maison où les armes ont été découvertes serait en fuite. À Tombouctou, il se murmure qu’il s’agirait d’anciens membres du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), qui était basé principalement à Gao pendant l’occupation des trois régions du Mali, avant d’être mise en déroute par l’intervention militaire française en 2013.

Le commandant a surtout salué la « coopération » de la population qui a compris qu’elle peut jouer un rôle important dans la lutte que le pays mène au terrorisme, selon un confrère de la radio Jamana joint par téléphone. Les enquêtes se poursuivent, a ajouté le commandant. Interrogé, Souleymane Maïga, de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), a fait savoir qu’il est au courant qu’il y a eu des opérations de fouille à Tombouctou, mais ne peut pour le moment faire aucun commentaire. Car, a-t-il dit, les résultats de la fouille ne lui ont pas encore été officiellement communiqués.

 

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Apple lance le iPhone 7 et 7 Plus

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La marque à la pomme vient enfin de dévoiler depuis le 07 septembre ses 2 nouveaux Smartphones, attendus depuis un moment. Ils sont, sans surprise, baptisé iPhone 7 et iPhone 7 Plus. Découvrons les.

Embarquant respectivement des écrans de 4,7 et 5,5 pouce, l’iPhone 7 et 7 Plus sont toujours enveloppés d’une coque en aluminium, mais voient leur poids allégé sans oublier la disparition des antennes visibles à l’arrière et qui désormais prennent place sur les bords de la coque.

A l'entame de la présentation de ces nouveaux bébés d'Apple, une nouveauté de taille cette année : l’iPhone 7 et l’iPhone 7 Plus, sont officiellement étanches. Ils disposent d’un indice de protection IP 67 : ils peuvent donc aller dans l’eau sans risquer de mourir, et plus précisément à un mètre de profondeur durant 30 minutes.

Le bouton mécanique laisse place à un bouton capacitif. Ce dernier vibre lorsqu’il est utilisé et permet toujours de débloquer le smartphone grâce à un lecteur d’empreintes. Il apporte également quelques nouveaux raccourcis en appliquant une double tape ou une tape longue sur le bouton.

Quant à l'écran, comme à son habitude, les iPhone 7 et 7 Plus optent une nouvelle fois pour un écran LCD en Retina. Le modèle 4,7 pouces profite d’une résolution de 1 334 x 750 pixels et le 5,5 pouces reste lui à 1 920 x 1 080 pixels. Ils disposent néanmoins de la technologie « True Tone » déjà présente sur l'Ipad pro 9,7. Cette dernière permet d’adapter la luminosité et la teinte en fonction de l’environnement ambiant sans oublier qu'ils disposeront de la technologie 3D Touch, permettant d’« enfoncer » l’écran afin de créer des interactions spéciales avec certaines applications

Apple met fin au port jack, remplacé par un câble lightning, qui sera livré avec tous les iPhone 7 et 7 plus. La marque annonce aussi de nouveaux écouteurs sans fils (vendus séparément de l’iPhone 7), nommés "AirPods". Ainsi, en toute exclusivité, l’iPhone 7 est le premier smartphone d’Apple à disposer de haut-parleurs stéréo.

Disponibles en cinq couleurs : or rose, or, argent, et noir, qui remplace le gris sidéral de l'iphone 6s. La couleur « Jet Black » est la nouvelle venue et se présente comme un noir brillant, de telle façon qu’on ait l’impression que la coque arrière est en verre. Cette dernière couleur sera toutefois réservée uniquement aux modèles les plus haut de gamme de l’appareil, à savoir les version 128 et 256 Go.

La véritable révolution cette année, c’est l’annonce que les iPhone 7 et 7 Plus vont voir leur espace de stockage doublé. Les clients auront le choix entre un espace de stockage de 32 Go, 128 Go et 256 Go quand le processeur est un modèle.

Au niveau du processeur, on retrouve un modèle A10, dit « A10 Fusion » gravé en 14 nm, cette fois-ci fabriqué par TSMC et disposant de quatre cœurs : deux cœurs haute performance 40 % plus rapide que ceux de l’A10. Les deux autres cœurs basse consommation sont dédiés aux tâches répétitives et quotidiennes, de façon à économiser la batterie. Un nouveau GPU à 6 cœurs est également de la partie. Apple parle d’un GPU 50 % plus rapide que celui de l’iPhone 6S. Apple ne l’a pas précisé durant la conférence, mais on suppose qu’il est épaulé par 2 Go de RAM pour l’iPhone 7 et 3 Go sur la version Plus.

La batterie a été améliorée, Apple présentant ses iPhone 7 comme les iPhone disposant de la meilleure autonomie depuis le premier modèle.

L'un des aspects sur lequel beaucoup de travail a été fait, est l'appareil photo. De ce point de vue, l’iPhone 7 et l’iPhone 7 Plus sont assez différents. Leurs quelques points commun se comptent sur une main : tous deux disposent désormais de la stabilisation optique, d’un nouveau flash LED à quatre ton et d’amélioration de l’application.

Pour le reste, l’iPhone n’a qu’un seul capteur de 12 MP. Un capteur dotés de pixels larges (Apple n’a toutefois pas donné la taille) surmonté de 6 lentilles. La nouveauté cette année, c’est l’intégration d’une puce spécifiquement dédiée à la photo, l’ISP pour Image signal Processor. Cette puce traite chacune des photo en la faisant passer par plusieurs état : d’abord la détection des visages et des corps, puis la mise au point, puis la balance des blancs, puis la gestion des couleurs, la réduction du bruit, etc. Une opération que l’ISP effectue en 25 ms, et qui devrait améliorer le rendu final. Bonne nouvelle pour les photographes amateurs, le format RAW est enfin supporté par les nouveaux iPhone. On comprend mieux pourquoi Apple a doublé l’espace de stockage…

L’iPhone 7 Plus aura en revanche deux capteurs photos. L’un est un capteur grand-angle doté de 6 lentilles et de la stabilisation optique tandis que le second dispose d’un objectif de longue focale avec des pixels plus petits et 5 lentilles. Ces deux caméras ont plusieurs avantages. La longue focale permet ainsi de bénéficier d’un zoom optique 2× et d’un zoom numérique 10 × qui dénature pas (trop ?) les clichés. Ils permettent également d’améliorer les photos en basse luminosité et de créer de très beaux effets Bokeh. De belles promesses qu’il faudra vérifier lors du test.

Les iPhone 7 et iPhone 7 Plus seront disponible dans des versions 32, 128 et 256 GB. Plus de version 16 GB donc. Même constat pour l'iPhone 6S Plus qui ne sera plus proposé que dans des versions 32 et 128 GB. L'iPhone 7 sera vendu à partir de 769 euros (649 dollars) dans sa version 32 GB, jusqu'à 989 euros pour sa version 128 GB. L'iPhone 7 Plus sera lui vendu à partir de 909 euros (749 dollars) dans la version 32 GB. Il vous en coûtera 1 129 euros pour mettre la main sur la version 256 GB. Les AirPods sont proposés en supplément à 179 euros (149 dollars).

Les pré-commandes des iPhone 7 et 7 Plus ont débuté le 9 septembre. Les livraisons le 16 septembre. Ils seront dans un premier temps disponibles dans 28 pays. Et dans 30 autres une semaine plus tard. Les Airpods, les écouteurs sans fil, ne seront, eux, à la vente que fin octobre. 

Autre solution pour se procurer l'un des smartphones, passer par un opérateur qui proposent des tarifs avantageux lorsque l'achat s'accompagne de la souscription à un nouvel abonnement. L'iPhone 7 est ainsi disponible à partir de 29,99 euros chez SFR, 199,90 euros chez Bouygues Telecom et 179,90 euros chez Orange.

 

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Assainissement des voies publiques : que deviennent les déguerpis ?

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Après l’opération de déguerpissement entamée le 25 juillet dernier, certains commerçants sont revenus sur place et vendent à la sauvette. D’autres attendent, inactifs, la concrétisation des mesures annoncées par les autorités. Que sont devenus ceux dont le courroux est loin de s’être apaisé ?

« Nous n’avons pas été avertis à temps et ils sont tout simplement venus démolir nos kiosques, ce qui n’est pas normal dans un État de droit. Pourtant c’est la mairie qui avait donné l’autorisation d’installation et elle nous prélevait des taxes. Donc on méritait un peu de considération. On nous avait promis des mesures d’accompagnement, mais jusque-là, rien. Nous sommes abandonnés à notre triste sort », déplore Madame Diakité Assétou Dicko. Ils sont nombreux à se sentir perdus et à se retrouver sans activité. « Je suis comptable de formation. Au chômage depuis la fin de mes études en 2008, mon frère m’a aidé à installer un kiosque Orange Money au niveau du rond-point Cabral, qui marchait bien. Maintenant j’ai tout perdu et je suis à la maison à la charge de mes parents », déclare Oumar Traoré, âgé de 28 ans. Ne sachant où aller, Mme Diarra Kané Bagayoko, est revenue sur l’emplacement de sa boutique de produits de beauté et d’habits pour enfants, pour tenter de glaner quelques revenus. « Je ne fais plus de recette en cette période hivernale, car mes marchandises sont exposées à même le sol. Ce qui fait que je suis obligée de vendre par intermittence », précise-t-elle. Idem pour Moussa, un garagiste dont le hangar a été détruit non loin du rond-point Cabral. « Nous, on ne peut pas quitter ce lieu parce que c’est ici que nos clients connaissent. Et on ne sait pas où aller. On est obligé de travailler sous le soleil et en cas de pluies, le travail s’arrête », explique-t-il.

Mesures d’accompagnement Tout en reconnaissant l’utilité d’une telle action dans la ville de Bamako, beaucoup d’intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des mesures d’accompagnement, d’accroître la communication et la sensibilisation sur la mesure. Depuis le 18 août, une équipe de recensement composée des membres de la Commission Ad Hoc, des représentants des mairies des six communes du district de Bamako, des associations de commerçants détaillants, et des transporteurs et des chambres de métiers a été mise en place, pour procéder au recensement des personnes touchées par les opérations, à l’évaluation des dégâts et à l’identification des sites, explique un communiqué de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). Pour la bonne exécution de cette mission, il a été demandé aux personnes concernées de se rendre sur leurs anciens sites en vue de leur recensement. « Dans l’urgence, il a été convenu, avec toutes les parties, dans le cadre de la fête de Tabaski, de la mise à disposition des commerçants détaillants, du parking de la mairie de la Commune III et l’espace promenade Angevin de Railda », explique Ousmane Sidibé, président de la sous-commission sensibilisation-communication-information. Mais selon lui, «il n’y a aucune statistique fiable dans le cadre du recensement, ni de programme de casse établi. Chaque jour des policiers et gendarmes passent pour casser », regrette-t-il. Plus dur, le président de l’Association des revendeurs de carburant, M. Ousmane Dao, considère qu’« au lieu d’améliorer les conditions de vie des Maliens, le gouvernement les enfoncent. Le déguerpissement des petites stations au nombre de 532 en cours, vont mettre 3 904 jeunes au chômage, sans mesures d’accompagnements ». « Si, le Mali est un pays de droit, nous le saurons à l’issue de cette affaire. Ils m’ont pris 300 pneus et gentes. Je suis ruiné et endetté. Pour l’instant, personne ne m’a contacté. Que les autorités sachent que nous sommes tous des Maliens d’abord ! », a affirmé Karamoko Diakité, propriétaire d’un magasin de collage détruit en Commune IV.

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Universités et grandes écoles : former pour l’emploi

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Formation

Depuis quelques années, de nombreuses rencontres, et notamment le forum de l’éducation en 2008, ont conduit à une réflexion pour une restructuration vigoureuse du système d’enseignement supérieur. Malgré tous les efforts fournis, les résultats tardent à se faire sentir et l’inadéquation entre la formation universitaire et le marché de l’emploi persiste. Tous les diagnostics menés jusqu’ici s’accordent sur le déficit de gouvernance du dispositif, tant sur le plan des ressources humaines que sur celui des processus et procédures.

L’enseignement supérieur, à l’image du fondamental, est confronté à des difficultés liées à la croissance pléthorique des étudiants, à la faiblesse des capacités d’encadrement, à l’insuffisance d’infrastructures, aux lacunes dans le pilotage des institutions d’enseignement supérieur et à l’inadéquation du cadre juridique et institutionnel. Entre 2011 et 2012, 101 000 étudiants étaient inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur public répartis en facultés, instituts et grandes écoles, alors que la capacité d’accueil était de 43 608 places, soit un ratio de 1 place pour 2,31 étudiants. Quant à l’effectif du personnel enseignant, il était de 1 181, soit un taux d’encadrement de 85,43 étudiants pour un enseignant. Ce double ratio a évolué les années suivantes, passant à 1 place pour 2,56 étudiants en 2013 tandis que le nombre d’enseignants augmentait de manière substantielle, passant à 1 385. Pour absorber les 114 498 étudiants inscrits dans les structures universitaires au titre de l’année universitaire 2014-2015, « 15 immeubles ont été loués par l’État en plus des infrastructures publiques disponibles. Sur le volet hébergement, le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) dispose aujourd’hui de capacités d’accueil de 2 768 lits. Les infrastructures en cours de réalisation sont la cité universitaire de 4 080 places de Kabala, laquelle abrite déjà le siège de la direction générale du CENOU », explique Hamadi Ould Mohamed, chef de la division coopération au CENOU.

Gros budgets Pour faire face à la demande en éducation supérieure en constante progression, le gouvernement continue donc d’investir, en priorisant la création de nouveaux pôles universitaires dans les régions de Koulikoro (Kati et Kabala), Ségou et Sikasso. Pour financer ces infrastructures budgétivores, il fait appel à l’appui de ses partenaires. Ainsi, pour la construction des universités de Kati et Sikasso, des requêtes de financement ont été respectivement adressées à la Turquie et au Venezuela par la voie diplomatique, selon des sources proches du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la formation pour permettre au système d’enseignement supérieur d’être apte à devenir un acteur stratégique du développement durable, la mise en œuvre du Programme de promotion et de renouvellement des ressources humaines de l’Université sur la période 2007-2017 se poursuit. Il s’agit de la formation de 660 enseignants pour un coût global de 18 milliards de nos francs », souligne Abdoul Salim Cissé, directeur national de l’enseignement supérieur.

Mais l’État n’est pas le seul pour qui l’addition est salée. Financer les études supérieures d’un enfant, voire de plusieurs, est un véritable investissement que tous les parents n’ont pas les moyens de faire. Bien qu’à l’université publique, la grande partie des coûts (scolarité, fournitures, frais de survivance à travers les bourses) soit prise en charge, nombreux sont les parents qui préfèrent se serrer la ceinture et envoyer leurs enfants dans les universités et grandes écoles privées. « La scolarité de mes deux enfants varie de 900 000 à un million par an. Ça fait beaucoup mais je veux leur offrir les meilleures chances et le sacrifice vaut la peine », témoigne Mme H., mère de deux étudiants. Ces établissements, qui se comptent aujourd’hui par centaines et proposent tous types de formations, ont fleuri ces dix dernières années, variant considérablement l’offre et proposant des plus-values comme la reconnaissance du diplôme obtenu à l’international, ou encore la possibilité de poursuivre plus tard à l’étranger. Pour garder l’université publique dans la course, celle-ci a donc du rapidement se mettre aux normes avec la mise en place le système LMD (licence-master-doctorat), en vigueur dans le cadre d’une réforme au niveau de l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA). De l’avis de Dr Abdou Malle, il s’agit d’un système performant qui permet de mettre les étudiants au centre de leur propre formation et, en même temps, de résoudre le problème d’inadéquation entre l’enseignement universitaire et les exigences du marché de l’emploi. « C’est pourquoi, en conformité avec les orientations politiques, l’accent sera mis sur l’amélioration du cadre global du dispositif national d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à travers l’amélioration des capacités de gouvernance, la valorisation des conditions de vie et de travail des enseignants et des chercheurs », a-t-il ajouté.

« Ce système va échouer comme d’autres pour cause de la politisation de l’école malienne. Il y a trop de discours, mais pas de concret. Tous ces hommes qui se succèdent ne font que placer leurs militants à la tête des différentes structures », regrette Oumar Touré, étudiant en licence de géographie. La question de la fameuse Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), acteur incontournable de la gestion des universités depuis les années 90, reste également posée. Chaque année, les violences qui secouent les facultés, les grèves à répétition pour telle ou telle revendication, sont autant de problèmes qui s’ajoutent à ceux déjà nombreux que connait l’espace universitaire.

Former à l’emploi Car les défis demeurent et ont pour noms maîtrise des dépenses sociales en faveur des étudiants, renforcement des capacités d’accueil, et des capacités administratives et pédagogiques du personnel de l’enseignement supérieur, amélioration de la qualité des enseignements, intégration des TIC dans l’enseignement supérieur, développement de nouveaux pôles universitaires régionaux et mobilisation de financements pour la recherche. Mais le plus important reste l’adéquation de la formation dispensée avec les besoins du marché de l’emploi qui ne cesse de réclamer des ressources humaines de qualité, mais peine à absorber les milliers de jeunes diplômés. Une dynamique a été enclenchée depuis quelques années et les efforts portent des fruits qui commencent à être visibles reconnaissent les acteurs qui estiment que l’optimisme doit rester de mise. Selon Bakary Cissé (fonction à complèter), le Mali et la Banque mondiale ont signé une convention pour le financement du Projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur (PADES) pour un montant total de 33 millions de dollars US, dont 19 millions de dons et 14 millions de crédit. L’objectif du projet est d’améliorer la gouvernance du système de l’enseignement supérieur et d’appuyer les offres de formation qui conduisent à une employabilité. Différent du Projet de développement de compétence et emploi jeunes (PROCEJ) du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ce projet utilise les mêmes formes de synergie et concerne la même cible. « Actuellement quatre institutions d’enseignement supérieur (IES) bénéficient du financement de ce projet : deux grandes écoles (l’École nationale d’ingénieurs et l’Institut polytechnique rural de Katibougou), et deux universités (l’Université des sciences techniques et technologiques de Bamako (USTTB) et l’Université de Ségou) », explique-t-il. Autant de dynamiques et de projets qui devraient, dans un futur proche, favoriser les étudiants maliens dans leur intégration sur le marché de l’emploi.

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Étudiants vie en cité universitaire ou en famille ?

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La vie universitaire au Mali n’est pas toujours une sinécure. Elle demande souvent des sacrifices mais elle est aussi une étape de l’apprentissage de l’indépendance, chère à cet âge. Quel cadre pour la vivre au mieux, la cité universitaire ou la vie en famille ? Oumar Konta est étudiant en pharmacie à la Faculté de pharmacie de Bamako. « J’ai opté pour le campus universitaire avant tout par désir d’autonomie, mais surtout pour me rapprocher de mon lieu d’études. Je suis à 5 minutes de marche de la faculté, contre plusieurs heures de transports ou de trajet à moto quand je résidais chez mes parents, à Kalabancoro Adeken », nous raconte-t-il. Sur la Colline du Point G, les étudiants se disputent les 592 lits gérés par la FMPOS. Les chambres de 6 à 8 lits sont cédées à partir de 10 000 francs CFA par an et à 15 000 francs CFA pour celles de 4 à 6 lits. À la « Cité U » sur la Colline de Badalabougou, dont les capacités sont de 1 040 et 480 lits, priorité est donnée aux étudiants venus des régions n’ayant pas de « logeur » à Bamako et ceux qui préfèrent « prendre des distances avec la famille pour se concentrer sur leurs études », comme l’explique Moustapha qui étudie le droit. Quant à Sékou, il a préféré le cocon familial à un logement sur le campus. « Je préfère le confort de la vie en famille et parcourir un long trajet, à la vie dans les différents pavillons de la cité universitaire car il n’est pas rare de voir sept ou huit personnes s’entasser dans une même chambre, avec tous les risques que cela peut engendrer ».

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L’adéquation formation-emploi : la complexe équation 

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Chaque année, ce sont des dizaines des milliers de jeunes qui débarquent sur le marché de l’emploi, où ils sont en butte à des difficultés d’insertion, bien que les opportunités d’emploi soient nombreuses. Seul problème : l’inadéquation entre la formation qu’ils ont reçue et les besoins du marché. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby, en convient :« Nous sommes en train de travailler sur l’adéquation entre la formation que les jeunes reçoivent et les besoins des entreprises en matière de ressources humaines, en impliquant vraiment le secteur privé. Car si on réussit à faire ça, on peut réussir à casser le cycle du chômage ». Même son de cloche du côté du secteur privé, où l’on indexe le déficit de ressources humaines qualifiées. La grande majorité des jeunes diplômés le sont dans les filières comme le droit ou les sciences sociales, des disciplines qui ne sont plus adaptées aux besoins du monde professionnel. « Les jeunes formés au Mali sont difficilement employables. Souvent, les entreprises font contre mauvaise fortune bon cœur en recrutant un ingénieur pour un poste de technicien supérieur. Même s’ils sont recrutés, ils ne sont pas nombreux ceux qui excellent. Les conditions sine qua non ne sont pas réunies pour que les jeunes soient bien formés », estime Dary Sacko, assistant du directeur d’Antarès, un cabinet de recrutement, et enseignant à la faculté de droit. Avant d’ajouter qu’il y a besoin que le département en charge de l’Éducation s’implique dans l’orientation des élèves pour qu’ils se tournent vers les filières porteuses qui leur ouvrent la porte de l’emploi. Ainsi, selon Moussa Mara, ancien Premier ministre, « la question de l’éducation et de la formation professionnelle doit être abordée pour changer radicalement nos programmes, nos filières et l’esprit dans lequel nous encadrons les jeunes ». Mais M. Sacko, veut rester optimiste, car « il existe aussi sur le marché des perles rares qui sont formées au Mali ».

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Écoles supérieures : entre enseignement et business

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À l’issue des recommandations du Forum national sur l’éducation tenu en novembre 2008, le gouvernement a jugé nécessaire de revoir le système éducatif. Les écoles supérieures nationales ont diversifié les offres de formation afin de répondre aux exigences du marché de l’emploi, en constante évolution. Le secteur privé s’est également développé, avec la création de plusieurs dizaines d’écoles supérieures. Parmi elles, l’Université catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO) a ouvert ses portes dans la capitale en 2006, et pour Alexis Dembélé, doyen du département journalisme et communication et secrétaire général exécutif à Bamako, elle a été créée pour répondre à la demande du gouvernement d’offrir de nouvelles opportunités à la jeunesse. Avec plus de 500 étudiants inscrits entre 2015-2016, l’UCAO enregistre en moyenne une centaine d’inscriptions par an.

Coûts Dans les écoles privées, les programmes de licence et de master varient entre 500 000 et 1 000 000 francs CFA l’année, alors que celles qui sont en partenariat avec des facultés de renom d’Europe ou d’Afrique du Nord, facturent entre 2 et 3 millions de francs CFA. Tel est le cas de l’Institut africain de technologie et de management (ITMA), où plusieurs professeurs viennent de l’étranger pour enseigner. De là à faire de l’éducation supérieure privée un investissement purement lucratif ?

Nécessaire encadrement Oumar Touré, en charge de la coordination de l’ITMA, estime que même si le secteur peut être considéré comme un business, « c’est avant tout une profession sérieuse ». Un avis partagé par Francis Dillies, directeur de l’École supérieure de commerce (ESC) située à Kalabancoura, qui explique que c’est à l’État de prendre ses responsabilités pour réguler le secteur. « Un entrepreneur est à la quête du profit, c’est clair, mais ce secteur requiert de la responsabilité de la part de l’individu qui souhaite s’y investir », tranche-t-il. Face à la demande croissante, il conviendrait que l’État regarde de plus près dans les curricula dispensés aux étudiants, et dont certains commencent à montrer les mêmes lacunes que ceux du système public.

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Affaire « Petit GUIMBA »: ce que l’on sait

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Youssouf Keita dit Petit Guimba

Placé sous mandat de dépôt depuis deux jours, Youssouf Keïta dit « Petit Guimba » est incarcéré à la prison centrale de Bamako pour coups et blessures sur la personne de Hassan Hawil. Il sera cité à comparaître le 6 octobre prochain devant le tribunal de la Commune V du district Bamako. Ses avocats comptent porter plainte contre Hassan et ses frères.

Tout commence le soir du vendredi 9 août sur le tronçon du restaurant Libanais "Paradise" situé à Baco Djicoroni Aci, au nord-est de Bamako. Youssouf Keïta communément appelé "Petit GUIMBA", comédien humoriste, excédé par les provocations de Hassan Hawil, propriétaire du night club "Paradise" et mari de son ex-petite amie Zara, lui aurait fait un doigt d'honneur, en lui disant d’aller se faire foutre. Cela a poussé Petit Guimba à rebrousser chemin et à se rendre au Paradise où se trouvait Hassan Hawil accompagné de Zara. « C'est par respect pour elle qu'il a supporté le comportement de son homme », explique Bouba Fané, promoteur de spectacle et ami de Petit Guimba.

Petit Guimba met Hassan en garde, retourne à bord de son véhicule et se rend chez lui. Quelques minutes plus tard, il reçoit un appel téléphonique du grand frère d'Hassan qui se propose de le retrouver chez lui pour discuter. « Petit GUIMBA a choisi de se rendre plutôt au Paradise" », explique Bouba Fané.

Une fois au restaurant "Paradise", les choses dégénèrent rapidement, « au lieu de discuter comme convenu, ils l'ont battu, insulter et humilier. Ils étaient 4 à le bastonner », s'exclame Bouba Fané. Parvenant à grand peine jusqu'à son véhicule, Petit Guimba, après avoir enclenché une marche arrière, percute Abass, un frère de Hassan. « Les personnes sur la place ont hurlé pour l'avertir mais il n'entendait rien », assure Bouba Fané.

Alertés, quelques agents du commissariat du 15ème arrondissement arrivent sur les lieux et conduisent "Petit Guimba" au poste. « Il était blessé tout comme le frère de Hassan qui a été amené à la clinique Pasteur pour soin. Or ils ont directement conduit Petit Guimba au commissariat », déplore Bouba Fané.

Comparution et incarcération. Alors même que Petit Guimba était en garde à vue, Ismael Konaté, ministre de la Justice rend visite au frère de Hassan hospitalisé à la clinique Pasteur, « nous souhaitons savoir si le ministre a été saisi de façon officielle ou s'il a agi en tant que simple citoyen », estime Bouba Fané qui considère que cette histoire est entourée de zones d'ombre. « Des femmes sont assassinées par leurs époux chaque jour à Bamako. Pourquoi le ministre ne s'y rend pas ? », questionne Bouba Fané. Après sa comparution, mardi 13 septembre, dans le bureau du substitut du procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune V, Petit Guimba est mis sous mandat de dépôt et incarcéré à la prison centrale de Bamako et inculpé de coups et blessures aggravés. Il comparaîtra devant la justice le 6 octobre prochain. « Il est blessé et doit être soigné, nous avons voulu l'amener à l'hôpital mais ils ont refusé », regrette Bouba Fané. Dans la foulée un collectif de 5 avocats avec à sa tête Abdourahame Touré, l'avocat qui a défendu Ras Bath, décide de représenter le prévenu. Selon l'article 7 du code pénal, Petit Guimba encoure une peine d'emprisonnement pouvant aller de 11 jours à 5 ans.

Soutien à Petit Guimba. Depuis quelques jours, plusieurs personnalités du monde de la musique malienne ont témoigné leur soutien au comédien humoriste. SIDIKI Diabaté en concert hier, mercredi 14 septembre, au stade Omnisports de Bamako a affirmé publiquement son soutien à l'artiste. Idrissa Maiga, connu sous le pseudo "Idi", directeur General de COMAF et ami du comédien explique que petit Guimba est tombé dans un piège, « sinon pourquoi irait-il s'adonner à une bastonnade pareille », ajoute-t-il. Mais l'humoriste n'a pas que des défenseurs, Lath Diallo, manager de Iba One, rappeur malien, sur les réseaux sociaux affiche son opposition à Petit Guimba, « nous avons contacté Iba One sur cette question, il dit ne pas être au courant mais c'est faux », assène Bouba Fané. On rappelle que les fans d'Iba One appelés la "Team Gladiator" n'apprécient pas vraiment Sidiki Diabaté, autrefois meilleur ami d'IBA One. « Pour eux Sidiki a tourné le dos à Iba One depuis qu'il a réussi dans la musique », explique Bouba Fané. Or SIDIKI Diabaté est aujourd'hui le meilleur ami de Petit Guimba. Une guerre de fans, donc, dont les conséquences pourraient expliquer en partie l'ampleur prise par l'affaire Petit Guimba.

Marche de soutien. Alors même que certains utilisateurs des réseaux sociaux lancent un appel pour une marche de soutien au comédien, les amis et parents proches de Guimba disent que cela n'est pas nécessaire. Pour Bouba l'heure n'est pas à une telle manifestation. Il appelle les autorités notamment le ministre de la Justice à demeurer impartial dans cette affaire. « Il y a d’autre sujets plus urgents à régler au Mali que ces histoires », reconnaît Bouba Fané. Et d’appeler les uns et les autres à faire la part des choses sur ce sujet. Les avocats de Petit Guimba souhaitent porter plainte à leur tour, contre la famille Hawil, pour coups et blessures aggravés.

À suivre...

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Adama Traoré : Un nouveau témoignage fait progresser l’affaire

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Photo : Dominique Faget / AFP / Getty Images

Ce témoignage qui fait parti de nombreuses dépositions pourrait fragiliser la défense des gendarmes.

Le jeune Franco-malien, Adama Traoré, est mort le 19 juillet le jour de son anniversaire dans des conditions obscures dans les locaux de la gendarmerie du Val-d’Oise suite à son interpellation. Si les autopsies ont révélé un syndrome d'asphyxie, elles ne sont pas parvenues à déterminer la cause directe de la mort du jeune homme de 24 ans. Deux mois après les faits l’affaire reste inexpliquée. La famille reste toujours mobilisée pour que justice soit faite. Grâce à cette détermination, l’enquête semble progresser notamment avec le témoignage d’un pompier, révélé mardi 13 septembre, dans l’émission « Quotidien » sur la chaîne TMC.

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La nouvelle émission de Yann Barthès rapporte le témoignage d’un secouriste arrivé dans la cours de la gendarmerie, après l’interpellation d’Adama Traoré. « Un gendarme m’a indiqué que la victime simulait et que c’était quelqu’un de violent », a témoigné le pompier lors d’une audition datée du 2 août dernier. « Quand j’arrive », ajoute- t-il, « il y’a du monde autour de lui, mais personne ne s’en occupe ».

La version des gendarmes remises en cause

Le pompier demande alors aux gendarmes de retirer les menottes des poignets de l’interpellé.

« Le gendarme me répète que cet individu simule », raconte le pompier, qui constate alors que le jeune homme « n’a plus de ventilation »

La suite du témoignage du secouriste met en évidence un possible mensonge des gendarmes. « Moi quand j’arrive il n’est pas en(PLS) position latérale de sécurité, il est face contre terre » affirme le pompier, or selon le rapport établi par les gendarmes consulté par france Info, ils assurent avoir mis le jeune Traoré en PLS avant l’arrivée des secours. « Nous plaçons l’individu respire, mais ne répond pas à nos stimuli verbaux et physiques » assure ledit rapport.

Jusqu’ici aucune réaction du gouvernement malien et quant aux autorités françaises, elles veulent classer l’affaire.

L’instruction est cependant toujours en cours.

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25 ans d’une démocratie à parfaire

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Hier 15 septembre, le monde célèbrait la Journée internationale de la démocratie. La démocratie pour tous, un slogan séculaire qui aura justifié bien des guerres, sans pour autant que la notion elle-même soit bien comprise des peuples auxquels on entend l’appliquer. C’est d’ailleurs bien le cas au Mali, où la pratique démocratique, longtemps citée en exemple en Afrique et dans le monde, vient de souffler ses 25 bougies. Les bilans ont été dressés avec plus ou moins d’objectivité sur la « démocratie à la malienne», qui a bien ses spécificités, ses richesses mais aussi des faiblesses qui doivent être corrigées.

Pour l’édition 2016 du « democracy day », les Nations unies nous invitent à réfléchir sur le thème « La démocratie et le programme de développement durable à l’horizon 2030 ». En septembre 2015, 193 pays adoptaient les nouveaux objectifs du millénaire et selon Ban Ki Moon, le secrétaire géné- ral de l’ONU, pour les mettre en œuvre, « il nous faut une société civile active et forte, qui tienne compte des personnes faibles et des laissés-pour-compte. Nous devons défendre la liberté de la société civile d’agir et d’accomplir cette tâche essentielle ».

Aux origines Avant d’aller plus loin, tâchons donc de rappeler ce qu’il est convenu d’entendre par « démocratie ». Le terme démocratie vient de deux mots grecs : demos, qui désigne « le peuple » et kratein, qui signifie « gouverner ». Dans la Grèce antique où l’on situe donc ses origines, la démocratie désignait la prise de décision en matière politique et législative par les citoyens réunis en assemblée populaire. À l’époque moderne, un autre type d’organe législatif a vu le jour, pour limiter le pouvoir des gouvernants et les « obliger à rendre des comptes, à savoir l’Assemblée représentative ou Parlement, qui est élu(e) par le peuple, et agit en son nom. C’est de ce système que ce sont inspirées la plupart des démocraties modernes, avec des adaptations plus ou moins libres, selon le contexte socio-économique et politique. La « démocratie malienne », à l’instar de la plupart des pays francophones africains, date des années 90, après le fameux discours de la Baule de François Mitterrand, alors président français, qui appelait les Africains à adopter ce système, gage de paix et de développement. 25 ans plus tard et après des expériences plus ou moins réussies à travers le continent, force est de constater que si la quasi-totalité des régimes se réclament de la pratique démocratique, nombre d’entre eux en piétinent encore les principes fondamentaux que sont « la transparence, la recevabilité et la justice sociale», comme l’explique Amadou Keïta, politologue et enseignant-chercheur.

Démocratie variable Le quart de siècle de démocratie malienne aura connu des systèmes divers. Après la chute du régime Moussa Traoré, le Mali s’est engagé dans un processus qui a consisté en la mise en place d’une démocratie constitutionnelle à travers l’adoption d’une constitution écrite, élaborée suivant un processus participatif et adoptée par référendum. « Si on regarde de plus près cette constitution, on verra qu’elle s’inspire largement de la démocratie libérale, c’est-à-dire qu’elle prônait le multipartisme, la protection des droits et libertés ainsi que la reconnaissance et le respect de l’opposition. Ce processus a mis en place les prémices d’un État de droit en postulant que le pouvoir doit s’appuyer et s’exercer uniquement par le droit », poursuit le Pr Keïta. La mise en œuvre de cette démocratie, telle que voulue par le peuple à travers le référendum, s’est cependant heurtée à plusieurs écueils. « Dans le contexte malien, les gens ont compris et interprété la démocratie selon les convenances. Mais le problème c’est que ceux qui ont initié le concept ne se sont pas inscrits dans une logique explicative. Ce qui nous amène à dire que c’est une thématique mal abordée. Les efforts de communication ont cruellement manqué », estime le Dr. Aly Tounkara, chargé de cours au département Sociologie de la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation. « Que ce soit le consensus d’ATT ou le régime d’IBK, nous la seule chose qu’on voit, c’est que les politiciens s’entendent sur notre dos. Comment comprendre qu’on paie les opposants maintenant au Mali pour jouer leur rôle ? », s’indigne ce jeune cadre sous couvert d’anonymat. « Ils ont raison, parce que c’est nous qui leur donnons ce pouvoir », conclut-il avec amertume. Tous les experts sont en effet unanimes, la démocratie, pouvoir du peuple, se limite bien souvent aux urnes. C’est ce que le Pr. Keïta qualifie de démocratie « minimaliste». Celle-ci s’oppose à l’approche maximaliste, où au-delà des élections, il faut une bonne gestion des affaires publiques de la part des dirigeants qui doivent rendre compte, une participation effective de la société civile dans la gestion des affaires, mais aussi l’effectivité du droit. « Cela veut dire que tout le monde doit être soumis au droit, gouvernants comme gouvernés. Il faut surtout aussi la justice sociale », poursuit le chercheur. « Au Mali, tous ces fondamentaux n’ont pas été atteints, et un vide s’est installé. Et certains en sont arrivés à penser que la démocratie c’est la corruption, le désordre, le népotisme, le laisseraller... donc l’absence de gouvernance réelle ».

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PEN-Mali/ Malivaleurs : La nécessité de se réapproprier le passé

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crédit photo: Journal du Mali

Lundi 19 septembre ont commencé les travaux de l’atelier préparatoire du colloque international des écrivains, journalistes et communicateurs traditionnels. Organisé par PEN-Mali et ses partenaires, la conférence inaugurale de l’atelier a surtout mis l’accent sur la nécessité de se réapproprier du passé pour faire face aux défis du présent et du futur.

Sous le thème « Regard croisés entre chartes sociales précoloniales (Kurukanfuga/Dina du Macina) et constitutions. Des énoncés précoloniaux en matière de droits et de libertés ? », la cérémonie d’ouverture de l’atelier préparatoire du deuxième colloque international des écrivains, journalistes et écrivains, a attiré un public important, avec notamment la présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mamadou Ismaël Konaté, du 4e Vice-Président de l’Adema-PASJ, Moustaph Dicko ainsi que d’éminents chercheurs et écrivains. Désigné commissaire scientifique du colloque, Me Amadou Tiéoulé Diarra, dans son intervention, a surtout fait le constat d’une société malienne où la laïcité est sous le coup d’une menace certaine du fait de la montée en puissance de l’intégrisme : « La floraison des mosquées, la pratique violente de la religion et l’irruption croissante des congrégations  religieuses dans le champ politique sont autant de phénomènes qui nous interpellent aujourd’hui. Ces phénomènes qu’il convient d’appeler sous le vocable ‘’intégrisme’’  mettent à rude épreuve le caractère laïc de la République. », a-t-il expliqué. Citant un article de l’écrivain sénégalais, Cheik Hamidou kane, qui écrivait en 1956, «Si l’islam n’est pas la seule religion d’Afrique occidentale, elle en est la première par importance. Je veux dire aussi qu’il me semble qu’elle est la religion de son cœur », l’avocat a estimé que l’équation est tout sauf simple : « Sommes-nous condamnés à subir impuissamment cette pratique sans nul doute erronée de l’islam auquel cas nous compromettrons l’avenir de la génération future, ou au contraire nous nous devons de nous appuyer  sur notre passé traditionnel soutenu par les réalités de l’heure pour apporter des réponses adaptées à la menace actuelle ? », s’est-il interrogé. Pour lui, il s’agit aujourd’hui de nous appuyer sur le passé, surtout qu’il y a eu une expérience d’existence d’État théocratique au Macina avec Sékou Ahmadou, basé sur les préceptes coraniques (la dina), ainsi que la charte de Kurukanfuka de 1236 qui traite aussi de la question religieuse.

Dans le contexte d’un pays qui sort de crise, la tenue de cet atelier a été salué par beaucoup, surtout ceux qui sont d’avis que le besoin s’impose aujourd’hui de préciser le rôle et la place de la religion, de la politique. Moustaphe Dicko s’est inscrit dans cette démarche et ne s’est pas privé de pointer la faillite de la classe politique malienne, sous-tendue par celle de l’intelligentsia. Pour le ministre de la Justice, Mamadou Ismaël Konaté, « on s’étonne que des sujets qui ne posaient aucune difficultés jadis, en posent aujourd’hui ». Il estime que pour la garantie de nos libertés, il faut que s’établisse un cadre juridique. Or, poursuit-il, « le drame c’est que le droit ne vient pas de nous. La majorité de nos lois sont d’origine étrangère par le biais de traités et conventions que nous signons et qui ont des répercussions sur notre société. » Et le ministre de conclure que « Notre aventure est ambiguë. Tant qu’on ne se lèvera pas pour savoir qui nous sommes, où on va, notre existence sera un perpétuel recommencement. »

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