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Kidal : des classes ouvertes mais sans professeurs

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Lundi 17 octobre, la cérémonie d'ouverture des écoles à eu lieu à Kidal, dernier bastion de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), en présence du gouverneur de Kidal. Fait notable, lors de cette cérémonie, le drapeau national à orné les murs des classes. Si cette rentrée est à saluer, sur le terrain, la situation sécuritaire dans la zone ne favorise pas l'envoi d'enseignants.

C'est ce lundi 17 octobre que le gouverneur de Kidal, Koïna Ag Ahmadou, a présidé la cérémonie d’ouverture de la rentrée scolaire 2016-2017 à Kidal dans une classe dont les murs étaient ornés du drapeau national. « je suis actuellement à Kidal, ce qui est également un symbole assez fort […] C’est un bon signe pour tout le Mali », a déclaré Mr Ag Amadou, qui réside, pour sa propre sécurité, à Gao depuis sa nomination en mars dernier.

L'ouverture des classes à Kidal est le premier pas vers un retour de l'État malien qui n’était plus dans la ville depuis mai 2014, quand la visite du Premier ministre de l’époque Moussa Mara, avait basculé en affrontement entre l'armée malienne et les rebelles.

Aujourd'hui, si les classes rouvrent à Kidal, la donne sécuritaire dans la zone démotive les enseignants à venir travailler dans ce fief de la CMA. Le ministère de l’Éducation à d'ailleurs précisé n’envoyer personne de Bamako, pour cette cérémonie d'ouverture, car « le contexte ne s’y prête pas ». « Il ne sert à rien de rouvrir des écoles sans enseignants ! Ils n'iront de toute façon pas à Kidal tant que la sécurité n'y sera pas garantie, donc un quart du travail a été fait. On ouvre les écoles sans enseignants et sans les collectivités territoriales, celles qui sont chargées de la gestion des écoles », résume un élu local.

Le conflit entre le Groupe d'autodéfense Imghad et alliés (GATIA) et la CMA, qui a éclaté au cours de l'été et l'hostilité de certains mouvements de la coordination vis à vis des forces étrangères et de L'État malien, n'arrange pas la situation. Dimanche dernier, à la veille de la cérémonie d'ouverture des classes, des femmes et des enfants ont manifesté contre le Mali et les ‘‘les mécréants’’ que sont Barkhane et la Minusma, beaucoup brandissaient le portrait de leur défunt leader, Cheikh Ag Aoussa, mort le 8 octobre dernier dans l'explosion de son véhicule. « On demande au gouverneur du Mali de venir ouvrir les écoles, mais la veille on manifeste contre le Mali, on veut une chose et son contraire, c'est impossible! », ajoute ce même élu.

Selon lui, ces changements intempestifs de position s'expliqueraient par le fait que la CMA est acculée, « elle est dans ses derniers retranchements, donc elle joue la carte de l'apaisement pour tenter de conserver les privilèges qu'elle a acquis en conservant la gestion de la ville de Kidal », affirme-t-il. En tout cas, ces avancées et ces reculades, sur le chemin sinueux du processus de paix, et malgré la volonté des responsables scolaires de rouvrir progressivement les établissements scolaires à Kidal, rendent pour le moment cette entreprise, bien qu'effective, quelque peu incertaine.

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Kabala : de l’eau saine pour la population

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Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a inauguré hier dans une grande allégresse la nouvelle station compacte de production d'eau potable de Kalaban-coro. Ces installations d'une valeur de 9 milliards devraient assurer l'accès à l'eau potable à des milliers de personnes vivant dans la zone.

Les populations de la Commune V du district de Bamako et des localités avoisinantes peuvent se réjouir. Ils viennent en effet de bénéficier d'une station compacte offert par l'État et la Banque Islamique de Développement ‘‘BID’’. Cette nouvelle infrastructure devrait assurer à près de 300.000 personnes l'accès à l'eau potable.

Plus concrètement, la station produira 18,5 millions de litres d'eau potable par jour. Une aubaine pour nombres des habitants de ces localités, aux quotidiens peu enviables. « Ça va changer beaucoup de choses, car nous sommes fatigués, nous pouvons faire des dizaines de passage pour nous ravitailler auprès des robinets publics. Le chemin est long et il faut composer avec une longue file d'attente » explique cette habitante de la commune.

Outre la station compacte, d'autres installations ont été mises en avant, à savoir, un poste de réseau d'adduction et de distribution d'eau sur une longueur de 74,2 km, la construction d'un réservoir de stockage de 4000 m3 ainsi que la réalisation de 1000 branchements de bornes fontaines. Le ministre de l'Énergie et de l'eau à tenu à préciser que ces travaux avaient été réalisés conjointement par l'entreprise Degremont de France et Diawara Solar du Mali. En présence de nombreuses personnalités dont le premier ministre et l'ambassadrice de France au Mali, Evelyne Descorps, le chef du département de l'énergie et de l'eau, Malick Alhousseini, s'est dit fier de la concrétisation de ce projet et a tenu à remercier les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement.

À quelques mètres seulement de là, un autre projet de plus grande envergure est en cours de réalisation. D'un coût total de 150 milliards de FCFA, la station de Kabala pourvoira en eau potable 1.200.000 personnes et permettra de gonfler le taux d'accès au précieux sésame à 90 pour cent contre 65 présentement. Cet ambitieux projet devrait voir le jour pour décembre 2018.

 

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Djihadisme : ce qui séduit les jeunes Maliens

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L’Institut d’études de Sécurité (ISS) pour l’Afrique de l’Ouest et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont publié les premières conclusions d’une étude menée au Mali sur les raisons de radicalisation des jeunes ce mercredi 19 octobre.

« Un ex-engagé est une personne qui a joué un rôle important dans un groupe extrémiste de façon directe ou indirecte », définit Lori Anne Theroux-Benoni, Directrice Générale de l’Institut d’études de Sécurité (ISS) pour l’Afrique de l’Ouest dont le siège est basé à Dakar au Sénégal. Selon une étude menée conjointement, entre juillet et août dernier, par l’ISS et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) sur les raisons de « radicalisation des jeunes » au Mali, il existe plusieurs facteurs qui poussent ces jeunes à rejoindre les rangs d’un groupe extrémiste.

Cette étude, basée sur le témoignage d’une soixantaine d’ex-engagés qui ont rejoint le Mujao, Ansar dine, la Katiba Macina, Aqmi et la Katiba Khalid Ibn Walid, il ressort que les raisons de leur enrôlement diffèrent d’un jeune à un autre. Selon cette étude, les facteurs peuvent être personnels, éthiques, familiaux, économiques, sociaux, etc. « non seulement ces facteurs sont multiples mais ils interagissent généralement, varient en fonction des individus, des groupes, des localités et évoluent dans le temps », explique Lori Anne Theroux-Benoni.

Pour l’ISS, il existe également une catégorie dite « inconnue » qui regroupe, les jeunes dont les raisons d’enrôlement sont méconnues à ce jour.

Qui peut être considéré comme « ex-engagé » ? Pour Lori Anne, il est difficile de déterminer exactement un ex engagé, « lorsque l’individu n’est plus engagé physiquement sur le théâtre de l’opération, c’est un ex-engagé », précise Ibrahim Maiga, chercheur à l’ISS. Et Lori Anne d’ajouter que n’est pas un ex-engagé seulement celui qui a été armé une fois car « certaines vendeuses de fruit qui passaient les informations entre les groupes extrémistes sont aussi des ex-engagées », tranche-t-elle.

Une chose est certaine, la volonté de mieux cerner les facteurs et les processus qui ont mené certains jeunes à se retrouver dans des groupes armés djihadistes ne procède pas d’un exercice intellectuel superflu. C’est en effet, la compréhension de ce phénomène complexe qui détermine la qualité de cette étude.

 

 

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Bégaiement : un handicap oublié

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Le 22 octobre est la journée mondiale du bégaiement. L’occasion de parler de ce trouble du langage très peu pris en charge, alors que s’achève justement la semaine de la personne en situation de handicap du mois de la solidarité 2016.

Son frère Ibrahim lui a promis 10 000 francs CFA à la condition qu’elle prononce d’un trait « Hippodrome ». La vieille Nana se lance : « Hippo…Hippopo…Hipp… ». Elle déchaine l’hilarité autour d’elle, et pique une grosse colère à l’idée qu’à cause de son bégaiement, les 10 000 francs sont en train de lui échapper. Cette anecdote, qui n’est malheureusement pas exceptionnelle, donne une idée de la perception qu’ont les gens du bégaiement, qui est plutôt considéré comme une tare que comme un handicap. Le bégaiement est un problème d’origine neuromusculaire, qui entraîne une difficulté à coordonner la respiration, la vibration des cordes vocales et le mouvement des articulateurs de la parole (langue, palais, lèvres). Le bégaiement peut être clonique (répétition), tonique (blocage) et tonico-clonique (c’est le plus grave), selon un orthophoniste.

Incompréhensions Ce trouble du langage affecte la vie de plus de 70 millions de personnes à travers le monde, dont environ 1 million au Mali, soit une personne sur quinze. Selon Aguibou Tall, orthophoniste de l’Association vaincre le bégaiement (AVB) créée en 2005, « le phénomène reste tabou au Mali. Les gens ne comprennent pas les bègues. On les met de côté, on les dénigre. On ne prend pas assez en compte ce handicap ». Alors que, ajoute-t-il, « c’est héréditaire. C’est l’environnement qui fera que l’enfant va développer le mal ou pas. C’est pourquoi il faut éviter de le gronder, d’être sévère avec lui, cela ne fait qu’aggraver sa situation ». L’AVB, en plus des activités de sensibilisation pour mieux faire comprendre la maladie, prend en charge les bègues de tous âges au centre ville de Bamako, près du PMU Mali, à travers un travail psychologique pour leur faire accepter leur handicap, puis des exercices comme la prise de souffle, l’articulation, la communication, le maintien du regard. Selon Soumaïla Coulibaly, président de l’AVB, beaucoup de difficultés demeurent, comme l’inexistence d’un centre de prise en charge, ou le manque de ressources financières pour payer les honoraires des orthophonistes qui ne sont d’ailleurs que quatre pour tout le Mali. Il dénonce également le manque d’implication de l’État, qui « n’a jusqu’à présent pas mis en place de politique prenant en compte les troubles de langage comme le bégaiement ».

 

 

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Sanankoroba : 3 morts, 4 blessés, des bandits ou djihadistes en fuite

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Le poste de péage de Sanankoroba situé à une trentaine de kilomètres de Bamako a été attaqué hier, lundi 24 octobre, aux environs de 19h. Trois personnes ont trouvé la mort lors de cette attaque.

Le poste de péage de Sanankoroba, attaqué ce lundi 24 octobre 2016 aux environs de 19 heures est très fréquenté, des camions en provenance des ports d’Abidjan, de Lomé, et du Ghana y passent. Le péage génère une recette annuelle avoisinant les 14 milliards de FCFA par an, selon les chiffres de l’autorité routière. La sécurité lors de l'attaque, n'était assuré que par un gendarme qui aurait pris la fuite lorsque les premiers coups de feu on retentit, selon des témoins.

Le bilan fait état de 3 morts, dont deux agents de l'autorité routière (des vendeurs de ticket) et un gendarme et de 4 blessés.

Selon certains habitants, deux semaines auparavant des malfrats avaient attaqué la pharmacie de Sanankoroba pour emporter son argent et celui des clients. Les premières informations sur place après l'attaque décrivaient une attaque terroriste, certains des assaillants ayant crié ‘‘Allahou Akbar’’ avant de s'enfuir. Il est difficile de déterminer avec certitude s'il s'agissait de bandits armés ou d’une attaque terroriste. Sur place on ne semble pas faire de différence entre l'un et l'autre.

Les corps des 3 victimes ont été acheminés au centre hospitalier universitaire Gabriel Touré.

Le ministre de la Sécurité, le général Salif Traoré a qualifié cette attaque « d'acte de banditisme » et annoncé qu'une enquête allait être ouverte et de nouvelles dispositions prises pour renforcer la sécurité autour de Bamako.

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API Challenge, pour booster l’innovation au Mali

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Dans le cadre de sa démarche « Open Innovation », Orange Mali s’ouvre à l’écosystème des développeurs à travers son concours « API Challenge » ouvert aux développeurs et Start-up maliennes. L’objectif : réduire la fracture numérique et permettre aux entreprises innovantes de se faire une place sur le marché du numérique et de la technologie.

C’est officiel depuis mardi 25 octobre 2016. La 3ème édition de « API Challenge » a été lancée par Orange Mali. Ouverte aux développeurs et aux Start-up maliennes, l’édition 2016 de « API Challenge » a pour objectif de soutenir et accompagner des idées neuves porteuses de progrès. Cette année, le Mali est le seul pays qui se lance dans cette aventure numérique et technologique axée sur des solutions innovantes.

Le concours se déroule en trois grandes phases : la phase de présélection des candidats, la phase de développement qui vise à ouvrir les API aux 10 candidats sélectionnés et la phase de présentation des projets au jury. On rappelle que la phase de présélection est ouverte depuis le 4 octobre et prendra fin le 29 de ce mois.

Les objectifs du concours sont entre autres de booster l’innovation au Mali, enrichir les applications des candidats grâce au web service d’orange Mali et offrir une possibilité aux candidats d’être soutenu par l’incubateur d’entreprise Createm. Les vainqueurs seront sélectionnés sous la base du caractère original, innovant du produit. « Le projet doit avoir également une viabilité financière », explique Sekou Colin Sidibé, responsable du concours.

Les trois premiers recevront chacun un prix. Le vainqueur recevra un chèque de 3 millions de Fcfa, un ordinateur portable pro, une tablette plus une connexion internet pendant un an. Le deuxième et le troisième recevront respectivement un chèque de 1 million et 500 000 Fcfa. Pour Boubacar Keita, fondateur de l’application mobile AIKIO, « API Challenge » est un projet captivant pour les jeunes entrepreneurs, « il est important que cette initiative soit pérenne ».

Au-delà du soutien financier les organisateurs prévoient un appui technique à travers l’initiation et la mise en place de structure d’accompagnement pour les vainqueurs.

 

 

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Le personnel de la santé en piquet de grève à partir du 9 novembre

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Le personnel de la santé pourrait aller en grève dès le 9 novembre prochain. La grève serait respectée partout au Mali. L’option d’une grève illimitée n’est pas écartée.

Suite à l’appel du syndicat majoritaire de la fonction hospitalière concernant des points de revendication non encore satisfaits par le ministère de la santé et de l’hygiène publique, le syndicat national de la santé se dit prêt à se mettre en grève le 9 novembre. Selon Issoufi Maïga, Secrétaire général adjoint du syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille, il existe des points d’accord et des points de désaccord. « Seul le point sur les primes ont été discutées à ce jour », affirme-t-il. Les autres points de revendication portent sur le problème de la liberté syndicale, les pourcentages de ristournes etc. (points de désaccord).

Un pré-avis de grève a été posé pour le 9 novembre prochain. « Avant il y aura les phases de négociation sous la houlette de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) », explique Issoufi Maïga. Si les négociations n’aboutissent pas, la grève pourrait s’étendre sur toute l’étendue du territoire national et ne durer que quelques jours si le département de tutelle accepte de satisfaire la demande des grévistes, sinon, le syndicat pourrait aller vers une grève illimitée.

 

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Une justice pour Ghislaine Dupont et Claude Verlon ?

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Le 2 Novembre 2013, la journaliste Ghislaine Dupont et le caméraman Claude Verlon, tous deux travaillant pour RFI (Radio France Internationale) ont été kidnappés puis exécutés à quelques kilomètres de Kidal, dans le Nord du Mali. Quelques années après la tragédie, revenons sur le tumulte qui entoure cette macabre affaire.

Les deux journalistes préparaient un reportage spécial sur la guerre au Nord du pays et la réconciliation nationale. Le double assassinat, revendiqué par le groupe Aqmi (Al Quaida au Maghreb Islamique) quelques jours plus tard, avait suscité l’indignation et la polémique chez bon nombre de personnes. Suite aux événements tragiques, une bourse d’études portant le nom des disparus a vu le jour en Afrique, ainsi que des clubs d’amis et sympathisant des deux journalistes. Les Nations Unies ont également décrété le 2 novembre journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes.

Le meurtre des deux journalistes, commis dans des circonstances floues et les hypothèses différentes sur la découverte des corps, ont bien sûr contribué à ralentir l’enquête sur l’assassinat des deux reporters, qui comporte déjà plusieurs zones d’ombre. 3 ans après les faits, le dossier qui avait été retardé reprend de plus belle, notamment en février dernier, où il a finalement été déclassifié. Le juge chargé de l’affaire, Jean-Marc Herbaut a enfin obtenu le droit de consulter les dossiers du Ministère Français de la Défense, lié à l’affaire, constitué de photos, de télégrammes et de notes de renseignement. Selon le ministère français de la Défense, cent documents confidentiels secret-défense auraient été déclassifiés et 75 éléments resteraient encore confidentiels. Avant que le document ne soit remis entre les mains du juge chargé de l’affaire, des centaines de paragraphes y ont été supprimés, pour ‘‘protéger l’armée française, afin de ne pas dévoiler leurs stratégies de défense à l’ennemi’’. Néanmoins, Jean-Marc Hubert a désormais carte blanche pour auditionner les soldats français dont les noms figurent dans le dossier.

Rappelons que Deux des commandos qui ont enlevé et assassiné Ghislaine Dupont et Claude verlon sont morts, l'un tué par les troupes françaises, l'autre dans un accident de voiture et trois autres toujours en fuite.  Ce sont des éléments de la katiba Yousouf Ibn Tachfen, dont l'émir est Sedane AG Hitta alias Alqarawani.

 

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Jeunesse radicalisée : quelles solutions ?

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Au Mali, la quête de solutions pour faire face à la menace terroriste se dessine progressivement. Conscients de l’insuffisance des options strictement sécuritaires, certains pays ont mis en place des initiatives allant dans le sens de la « déradicalisation » des jeunes, première « force » des groupes extrémistes violents.

« Il s’agit pour nous de savoir pourquoi ce public cible est tant prisé par les terroristes. Peut-être conviendrait-il de jeter un coup d’œil sur nos systèmes éducatifs, nous interroger à savoir pourquoi le goût du lait devient le goût du sang ». Ces propos sont du Premier ministre Modibo Keïta, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de l’Association des Hautes cours de justice francophones (AHJUCAF) sur la situation des mineurs face au terrorisme, le mardi 25 octobre. C’est un fait, le Mali est engagé dans la lutte contre le terrorisme, aussi bien sur son territoire qu’en dehors. Mais face à la menace, force est de constater l’absence de stratégie pour lutter contre la radicalisation contrairement à d’autres pays comme la France où, en 2014, le gouvernement a mis en place un plan national de lutte contre la radicalisation, articulé autour d’une plateforme téléphonique et d’un système de renseignement au niveau des préfectures pour faire remonter des informations aux services de renseignements. Après les attentats de janvier et novembre 2015, des centres de réinsertion et de citoyenneté pour les jeunes radicalisés dans le but d’inverser le processus, ont également été créés dans le cadre de ce dispositif.

Formation et contre-discours En Afrique aussi, certains pays s’organisent. Comme le Sénégal, où l’Observatoire des radicalismes et des conflits religieux, dirigé par le chercheur Bakary Sambe (également à la tête du centre d’études des religions de l’Université Gaston Berger de Saint Louis), a été créé au sein du Timbuktu Institute pour étudier « les risques liés à l’extrémisme violent, sa prévention et les processus de basculement ». Il apparaît donc que la piste de la formation religieuse (comme celle des imams maliens formés au Maroc à un islam modéré) ne saurait être la seule solution. Puisque le schéma de radicalisation des jeunes est désormais connu, place doit être faite à des initiatives qui leur sont directement destinées. L’une d’entre elles vise l’élaboration d’un contre-discours pour déconstruire les arguments de l’extrémisme violent. Reste à les prendre en charge psychologiquement et moralement, voire financièrement, afin de les « récupérer ». À contre-courant, de nombreux repentis ont remis en cause l’efficacité de ces projets, car selon eux, « on ne peut lutter contre le djihadiste que sur le terrain ».

 

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École : La grogne des promoteurs du privé

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Depuis le mois d’avril 2016, le torchon brûle entre le ministère de l’Éducation nationale et ses partenaires des établissements privés. En cause, le prélèvement des retenues à la source sur les frais de scolarité des élèves, mais surtout la baisse du nombre d’élèves orientés vers le privé.

À l’annonce de la répartition des élèves admis au DEF à la session de juin 2016, il ressort que la grande majorité ira poursuivre son cursus scolaire dans un établissement public. Une situation qui contraste avec celle des années précédentes, les écoles et lycées privés se retrouvant avec une portion congrue de la manne que représentaient les « orientés ». Les promoteurs ont donc décidé de se faire entendre et citent parmi les raisons de leur mécontentement, l’orientation des élèves dans les établissements inexistants ou officiellement fermés, la non orientation des élèves de 15 ans ayant fait deux redoublements au fondamental, l’absence de prise en compte des critères fondamentaux comme le choix des élèves ou les lieux de résidence. « Seuls quelques 900 établissements privés ont reçu des élèves cette année, sur un total de plus de 1 500 déclarés éligibles », explique Abdoul Karim Touré, secrétaire général de l’AEPAM (Association des écoles privées agréées du Mali).

La fin d’un système C’est la loi n°94-032 du 25 juillet 1994 portant statut de l’enseignement privé qui a institué un partenariat permettant à l’État d’envoyer des élèves dans les établissements privés, pour désengorger le public aux capacités d’accueil limitées. Paradoxalement, depuis quelques années, les lycées publics ferment des classes, faute d’élèves. C’est donc dans une optique de rééquilibrage que le ministère aurait décidé de privilégier les établissements publics pour l’orientation des élèves. L’autre raison serait financière, un élève inscrit dans le privé coûtant cher aux finances publiques. Ce sont ces mêmes raisons qu’avancent les promoteurs qui ont investi des sommes importantes dans la construction et la mise aux normes de leurs établissements, certains avec presque 90% de leur effectif composé d’ « orientés ».

Pour certains observateurs, c’est surtout pour mettre fin à la gabegie qui s’était installée dans le système d’orientation que l’État a décidé de privilégier les établissements publics. De nombreux cas d’établissements privés sans agrément, mais recevant leur contingent, ou encore des listes d’élèves fictifs ont été révélés, autant de dérives qui avaient fini par engendrer une « mafia » autour des orientations. « Tout ça est fini. Barthélémy Togo a décidé de balayer les écuries d’Augias. Tant que les établissements publics ne font pas le plein, aucun élève ne sera orienté dans un établissement privé », indique un cadre du département.

 

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L’enfer des conditions de garde à vue à Bamako

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Dans son rapport présenté au public ce jeudi 27 octobre, la Tribune Jeune pour le droit au Mali (Trijeud) épingle la vétusté des commissariats bamakois et revient sur le pourcentage des jeunes gardés à vue à Bamako.

80% des gardés à vue dans les 15 commissariats du district de Bamako sont âgés de 18 à 35 ans. 30% des jeunes gardés à vue bénéficient des services d’avocats en matière d’assistance judiciaire. Les motifs d’incarcération sont généralement le vol (73%), l’escroquerie (11%) et les coups et blessures volontaires (8%). C’est entre autre les chiffres qui résultent du rapport mené par la Tribune Jeune pour le droit au Mali (Trijeud) d’août à septembre 2016 sur les conditions de garde à vue des jeunes dans les commissariats de Police du district de Bamako. Cette étude, rappelons le, s’inscrit dans le cadre du projet « campagne de formation et de sensibilisation des jeunes sur les droits humains ».

Selon le rapport, Bamako engrange plus de 539 gardés à vue par semaine soit environ 2 156 gardés à vue par mois. « Chaque année il y a environ 25 872 gardés à vue », estime Ibrahim Cissé, coordinateur du projet.

Vétusté des commissariats. Par ailleurs, le rapport revient sur les conditions des structures des 15 commissariats du district de Bamako. « L’hygiène est un véritable défi dans tous les commissariats », souligne le rapport. Et d’ajouter, que les gardés à vue dorment à même le sol dans des salles poussiéreuses sans couvertures ni moustiquaires.

Le rapport fait également mention d’absence de douche pour les gardés à vue. Concernant l’alimentation, le commissariat ne dispose pas de fonds pour prendre en charge la nourriture des gardés à vue. Les commissariats ne disposent pas non plus d’infirmerie ou de service de santé, précise le rapport.

Ces constats sont pour la plupart en contradiction avec les dispositions de juridiques, internationales et régionales que le Mali a ratifié. On rappelle que le délai légal d’une garde à vue est de 72 heures au Mali. Il peut être prolongé seulement dans les cas de terrorisme. Mais pour des raisons liées à l’affaire ou à l’enquête, certains jeunes peuvent être gardés à vue entre 96 heures et 144 heures.

Clinique juridique gratuite. Face à tous ces problèmes, la Trijeud a ouvert une clinique juridique pour aider et accompagner les jeunes qui ont des problèmes avec la justice. Ouvert à tous, la clinique conseille et assiste les victimes jusqu’à la fin des procédures judiciaires. « Nous le faisons gratuitement », témoigne Abdourahamane Haïdara, président de la Trijeud. A ce jour, la clinique a reçu 17 affaires dont 15 ont été résolues et 3 sont en cours de traitement.

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Des livres au service du développement éducatif

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Partie du constat selon lequel le niveau des étudiants est en constante baisse, l’association étudiants solidaires entend doter de livres, les bibliothèques des universités publiques et privées.

L’association étudiants solidaires, créée en 2014 sur l’initiative des jeunes qui étudient en France, a pour vocation d’aider les étudiants africains en les orientant vers les livres et en créant des bibliothèques dans chaque pays africain.

L’association a une antenne au Mali, qui se charge de distribuer les livres et autres matériels didactiques envoyés par l’association mère, et dont le président d’honneur est le Pr Dioncounda Traoré, ancien Président de la Transition. Le but recherché est de corriger les lacunes et insuffisances de niveau constatées chez les étudiants en mettant à leur disposition des documents sur leurs spécialités respectives.

Ainsi, en 2015, la bibliothèque de l’université Sahel, sise à Hamdallaye ACI 2000, a été dotée de 2000 livres au cours d’une cérémonie de réception en présence du ministre de la Culture Rama Diallo. Ensuite, a suivi une conférence de presse sur « le rôle du livre dans le développement éducatif », animée par l’ancien ministre Abdoulaye Sall.

Soumana Coulibaly, président de l’antenne de Bamako, explique que le dernier don, composé de 3 000 livres de droit, est destinée à l’université des Sciences juridiques et politiques. Selon lui, l’objectif de l’association est de doter les bibliothèques des universités publiques et privées de livres répondant à leur besoin. D’autres dons en cahiers, crayons et stylos destinés aux élèves issus de familles défavorisées attendent d’être distribués. « L’association compte donner aussi des ordinateurs dans les universités. Pour le moment, nous sommes en train de réfléchir à la prise en charge des élèves qui n’ont pas été orientés après le DEF (Diplôme d’études fondamentales), parce qu’ils ont dépassé l’âge requis, en leur permettant de poursuivre leur scolarité. », explique M. Coulibaly. L’association étudiants solidaires est en partenariat avec les universités Paris II et Paris III.

 

 

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Insécurité : Bamako « ville dangereuse » ?

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En une semaine, pas moins de trois attaques à main armée se sont déroulées à Bamako et dans sa périphérie. Même si les braquages ne sont pas une nouveauté pour les Bamakois, la violence des derniers en date a augmenté l’inquiétude et pose de nombreuses questions.

Des coups de feu en pleine journée, au centre ville de Bamako. Le spectacle auxquels ont assisté, médusés, les témoins du braquage du 27 octobre dernier devant le siège d’Ecobank, où un client a reçu plusieurs balles avant d’être dépouillé, est une nouveauté à Bamako. Plutôt habitués à des vols de motos ou des cambriolages, les Bamakois assistent depuis quelques années à l’émergence de la « grande criminalité » : braquages violents, tentatives d’assassinats, et même kidnappings ! Autant d’actes qui appartenaient plus à la réalité cinématographique qu’à un vécu et qui, pourtant, deviennent quasi quotidiens.

Pour Karim Ag Agaly Cissé, étudiant malien vivant en France, « toutes ces attaques sont le signe que la ville commence à devenir une ville d’insécurité, de même que les grandes villes du monde, caractérisées par le grand banditisme ». Pour lui, « le système sécuritaire n’est pas efficace. Il faudrait le renforcer, l’élargir ». Cet avis est partagé par Bourahima Sacko, commerçant. « Il faut savoir prévenir ce genre d’attaques. Or, ce n’est qu’après que les autorités commencent la chasse à l’homme », regrette-t-il.

Banditisme vs Terrorisme La chasse à l’homme a en effet été lancée, comme l’a assuré le directeur général de la Police nationale, au lendemain de l’agression devant Ecobank. Moussa Ag Infahi a tenté de rassurer le public, demandant de ne pas faire l’amalgame entre terrorisme et banditisme. « Nous vérifions parce que, aujourd’hui, nous connaissons des groupes de braqueurs, nous connaissons des multirécidivistes, des repris de justice. Nous sommes en train de faire la part des choses », a-t-il déclaré.

Malgré leur semblant d’insouciance, les Maliens vivent en effet dans la psychose des attaques terroristes. Il convient cependant de faire la différence entre cette menace sans visage et les criminels qui semblent avoir trouvé un milieu favorable pour accomplir leurs délits dans la capitale malienne. « Ce qui est problématique, ce n’est pas l’insécurité, c’est l’impunité », déclarait l’éditorialiste Adam Thiam sur le plateau du Débat du dimanche d’Africable. C’est l’avis le plus répandu dans l’opinion publique, qui estime que rien n’est fait pour décourager ces actes dont les coupables ne sont presque jamais appréhendés, qu’ils soient commis au nord du pays (coupeurs de route, braqueurs), ou dans le sud.

 

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Environnement : l’Accord de Paris est entré en vigueur

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accord de paris SIPA

Ce 04 novembre 2016 rentre dans l'histoire comme la date d'entrée en vigueur de l'Accord de Paris sur le Climat, adopté il y a un an à l'issue de la Conférence des Parties (COP) 21, tenue dans la capitale française.

A quelques heures du début de la COP22 à  Marrakech au Maroc, les acteurs environnementaux saluent l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le Climat, adopté le 12 décembre 2015 au Bourget. La présidence française a salué « un jour historique pour la planète ».  « Le seuil des ratifications – 55 Etats représentant 55 % des émissions de gaz à effet de serre – a été atteint en moins d’un an », s’est réjouit  l’Elysée. « C’est la preuve que la communauté internationale a pris toute la mesure de l’urgence climatique et c’est le résultat de la mobilisation de la France dans le cadre de la présidence de la COP21 assurée par Ségolène Royal », poursuit le communiqué.

L’entrée en vigueur de l’Accord est une avancée significative mais les acteurs veulent rester vigilants pour son application par les pays signataires. Les engagements pris au Bourget sont irréversibles mais pas contraignants, rappelle Thomas Drouineau, avocat membre du réseau Eurojuris France spécialisé en droit de l’environnement : « La déclinaison de l’accord dans chaque pays va dépendre des législations nationales », précise-t-il. Autrement dit, si un pays n’a pas l’intention de mettre en œuvre des politiques de transition énergétique cohérentes avec l’objectif de limiter le réchauffement moyen du globe à 1,5°C, ce n’est pas la ratification de l’accord de Paris qui l’y obligera. A l’inverse, certains pays, comme la France, ont déjà adopté des lois allant dans ce sens, sans attendre l’entrée en vigueur de l’accord.

Marrakech accueillera du 7 au 18 novembre la COP22, qui sera justement centrée sur la mise en œuvre de l’accord de Paris dont l’entrée en vigueur de l’accord de Paris n’est qu’un début dans la lutte contre le changement climatique : les ONG rappellent que l’objectif inscrit dans le texte d’un réchauffement contenu à +1,5°C est d’ores et déjà impossible à atteindre.

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Gao-Taoussa : en bonne voie

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route

Plus que deux ans avant la livraison de la nouvelle route Gao-Bourem-Taoussa. Elle se veut véritable facteur de développement de la 7ème région du Mali.

D'un coût total d’environ 20,6 milliards de Franc CFA, la route Gao-Bourem-Taoussa financée en grande partie par la BOAD et le Fond Saoudien est le nouveau petit bijou malien. Faisant parti de l’action gouvernementale 2013-2018 du Président de la République, la route sera constituée d’un corps de chaussée large de 7mètres et d’une plateforme de 10mètres. Dans seulement 24 mois, la future route longue de 30 km, dont le lancement a été effectué dimanche servira à assurer le service public permanent d’eau et d’électricité de cette région du pays.

Tout au long des travaux de construction et de bitumage, la route Gao-Bourem-Taoussa sera à la base de la création de 1000 emplois directs. Une fois achevée, jusqu’à 2000 emplois permanents émaneront de cette route. Vision de développement durable, la route est un projet majeur entrant dans une vision globale de développement rural, axée sur la gestion des ressources naturelles du bassin du fleuve Niger. Cette route sera à la fois un chemin d’accès facile vers le barrage de Taoussa et un premier pas énorme pour la route Mali-Algérie. Elle va également servir à faire un boom dans les secteurs socioéconomiques, améliorer le cadre de vie des populations de la zone et renforcer l’intégration économique sous régionale.

Les habitants de la ville, de Bourem et des localités traversées par le route sont sortis massivement afin de soutenir le projet et de montrer leur grande joie. Le Ministre de l’énergie et de l’eau, Malick Alhousseini a exhorté les autorités, administrations, notabilités, représentants de communautés et les forces armés à tout mettre en œuvre afin de sécuriser les travaux d’aménagement des travaux de cette nouvelle route, véritable facteur de développement de la 7ème région du Mali.

 

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Colère des nouveaux bacheliers non-inscrits

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Aujourd’hui, lundi 7 novembre, des nouveaux bacheliers ont manifesté contre l’arrêt des inscriptions en ligne décidé par l’administration pour cause de saturation des filières.

A la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage (FLSL), une centaine d’étudiants, pour la plupart des nouveaux bacheliers, ont manifesté ce matin devant le décanat. « Ils disent que les filières sont saturées en seulement quatre jours, alors que les autres années les inscriptions prennent un mois. On ne comprend pas », confie Ousmane Sangaré, qui voulait s’inscrire en science du langage. Ils manifestaient leur colère contre l’arrêt des inscriptions en ligne, Campus Mali, décidé par l’administration de la faculté pour cause de saturation des filières, alors que, explique Moussa Diallo, secrétaire à l’information du comité de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), « les étudiants qui ne sont pas inscrits sont beaucoup plus nombreux que ceux qui se sont inscrits ». « C’est nous-mêmes, l’AEEM, qui avons demandé aux étudiants de venir manifester aujourd’hui, parce que la ministre doit venir », ajoute-t-il.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Assetou Founè Migan, accompagnée d’un fort dispositif de policiers, s’est rendu à la Faculté ce matin, et a rencontré les membres du syndicat étudiant. « Elle a promis la réouverture des inscriptions », rapporte Moussa Diallo qui appelait les nouveaux bacheliers non-inscrits à venir s’inscrire sur les listes qui seront ensuite déposées auprès du rectorat. Pendant ce temps, la ministre rencontrait les doyens des différentes facultés et le recteur de l’université des Lettres et des Sciences humaines.

 

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Le Mali à la COP 22 : ambitions et actions

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La conférence climatique de l'ONU s'est ouverte à Marrakech le 7 novembre. Pendant deux semaines, les acteurs de la lutte contre le réchauffement vont débattre de la suite à donner à l’Accord de Paris. Le Mali y est présent et n’entend pas y faire de la figuration.

La Conférence des Parties sur le changement climatique qu’accueille le royaume chérifien du 7 au 18 novembre 2016, se veut le rendez-vous de l’action. Un an après l’adoption de l’Accord historique de Paris, « Marrakech c'est le moment de faire avancer l'action climatique », a exhorté la responsable climat de l'ONU, Patricia Espinosa, lors de la session plénière d'ouverture, appelant les pays à accélérer le « rythme et l'ampleur » des mesures. Le Mali, à l’instar des autres pays membres mais aussi en tant que signataire de l’Accord de Paris, présentera sa Contribution déterminée nationale (CDN), qui comprend toutes les mesures envisagées pour atténuer les effets des changements climatiques mais aussi s’adapter.

Axe stratégique L’adaptation reste le maître-mot du combat des pays africains, qui au cours de cette 3ème COP sur le continent, vont tenter d’obtenir des engagements fermes en termes de financements pour faire face aux effets négatifs des changements climatiques. Le président du groupe des négociateurs africains, le Malien Seyni Nafo, a donné le ton, affirmant que l’Afrique attendait plus de volontarisme de la part des puissances pour mettre en œuvre les mesures les plus urgentes face aux effets du changement climatique sur les conditions de vie et les moyens de production.

Concrétisation Le Mali est bien présent à cette COP22 où il est représenté par une délégation de près de 80 personnes. La société civile est « arrivée bien préparée », selon Zakara Mamane, membre du Rezo Climat et négociateur. Les attentes sont nombreuses mais parmi les plus importantes, on peut citer la mise en œuvre d’actions concrètes telles que l’Initiative africaine sur les énergies renouvelables (IAER) et l’Initiative africaine sur l’adaptation (IAA). « Le Mali proposera qu’un mécanisme de suivi soit mis en place dans chacun des pays afin de disposer d’un système de mesurabilité, de vérification, et de suivi-évaluation pour une bonne mise en œuvre de l’Accord de Paris », poursuit M. Mamane.

Le 15 novembre prochain, le président malien, à l’instar d’une soixantaine de chefs d’État et de gouvernement, rejoindra les négociateurs à Marrakech pour le volet politique ,qui devrait entériner les engagements contenus dans les CDN et les nouveaux pris dans la cité marocaine.

 

 

 

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TICS : Innovation toute !

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Internet et ses multiples possibilités ont définitivement changé la face du monde. Depuis 20 ans, les innovations issues des applications des Technologies de l’information et de la communication (TIC) ont transformé de manière irréversible les rapports entre les hommes, mais aussi leur manière de vivre, de produire, de faire du commerce, etc. Longtemps laissé sur le bord de la route de la révolution numérique, l’Afrique rattrape son retard à une vitesse fulgurante. Le Mali n’est pas en marge de ce phénomène qui voit une nouvelle génération d’acteurs, qu’ils soient sociaux, économiques, voire politiques, utiliser les TIC et en tirer des outils pour améliorer le quotidien.

En un clic, Aminata, jeune cadre d’une société d’assurances vient de s’inscrire pour un cours gratuit en ligne. « Je suis régulièrement ces formations. Elles me permettent de maintenir mon niveau, mais aussi d’avoir de nouvelles compétences et connaissances. Et cela, de chez moi, sans payer », explique la jeune femme qui en est à une demi-douzaine de MOOC (cours en masse gratuits, ouverts et en ligne). Ce concept, adopté ces dernières années par les plus grandes universités permet d’ouvrir des programmes de formation, de proposer les meilleures études de cas et travaux pratiques, avec un simple accès à Internet. Les formations en ligne sont l’une des opportunités qu’offre aujourd’hui l’accès à Internet. Il existe dans le paysage numérique malien aujourd’hui des dizaines d’outils. En un clic, on peut commander à manger, s’acheter des vêtements, mais aussi connaître la météo ou prendre rendez-vous chez un médecin. Devenues un véritable outil de développement, les TICs participent à faire éclore, en particulier sur le continent africain, une flopée d’initiatives qui participent à un véritable élan dans le secteur, nonobstant la qualité encore médiocre des réseaux et l’accès inéquitable à Internet.

Créativité et émulation C’est bien à cela qu’on assiste aujourd’hui. Elles sont des dizaines, les startups qui ont éclos ces deux à trois dernières années. À Impact Hub Bamako, « les startups que nous incubons appliquent les TICs dans l'agriculture (ISènè), la santé (MEDfast), l'éducation (Orient Key). Ce sont des plateformes web et mobile », explique Mohamed Keïta, co-fondateur de l’incubateur en 2015, et qui croule déjà sous les projets d’entrepreneuriat numérique. Les incubateurs sont d’ailleurs à la pointe de la création et de l’accompagnement de ce nouveau type d’entreprises. Createam, mis en place par Orange Mali en août dernier, travaille lui aussi avec deux porteurs de projets TIC et est loin de s’arrêter en si bon chemin. On peut également citer le SankoréLabs de Tombouctou, dont la co-fondatrice, la bloggeuse Fatouma Harber, explique que le « social hub a pour but de permettre de faire profiter, non seulement des innovations des TICs, mais aussi de disposer d'un espace d'incubation des projets importants qui transforment la société ». « Le SankoréLabs propose ainsi l'initiation des enfants et la formation des enseignants, en passant par l'utilisation des logiciels opensource pour palier à la destruction des bibliothèques durant la crise », ajoute-t-elle.

Aujourd’hui, le Mali compte une demi-douzaine d’incubateurs et autant de compétitions pour « entreprises innovantes ». On peut citer le Startup week-end, dont la 3ème édition se tient à la mi-novembre, mais aussi le Orange Application Challenge, lancé fin octobre et dont les résultats devraient être connus en décembre. Ces différents concours permettent aux développeurs et aux entrepreneurs d’améliorer leur projet et même de remporter, à l’issue de la compétition, des fonds pour dynamiser leur activité. Quant à l’État malien, il reste pour le moment en marge de ce mouvement, malgré l’adoption en 2015 de la stratégie Mali Numérique 2020.

 E-Commerce en pointe C’est assurément dans le domaine de l’économie et particulièrement des services que les TICs permettent d’innover. De nombreux jeunes entrepreneurs maliens se sont lancés dans le commerce en ligne, qui favorise les circuits courts et la vente directe. S’il y a encore deux ans, il était rare de trouver un site de e-commerce réellement fonctionnel, aujourd’hui ils commencent à s’imposer, alors que le Malien est réputé ne pas faire confiance au virtuel. L’avènement des solutions de transfert d’argent via téléphone, qui ont permis de dématérialiser les transactions, sont l’une des raison de ce nouvel engouement. « Pour ce qui est du commerce électronique, nous constatons ces dernières années, le paysage du commerce électronique au Mali se développe avec des sites et plateformes qui offrent la possibilité aux différents usagers de proposer et de vendre des articles », explique Seydou Tangara, journaliste spécialiste des nouvelles technologies. Des sites comme Sani Féré, Mali Sugu ou encore SuguTeliman, commencent en effet à faire recette.

« Les maliens sont en train de comprendre l'utilité des applications, surtout de celles sur les mobiles », poursuit Seydou Tangara. Dans le domaine de la communication, beaucoup de maliens de l'intérieur comme de l'extérieur, ont intégré les applications mobiles via les réseaux sociaux pour avoir une ouverture sur le monde, et pour rester en contact avec leurs proches. D’ailleurs, nombreux sont les hommes politiques maliens qui les utilisent pour mesurer leur popularité. « Je suis sûr qu'avec le développement des nouvelles technologies, et la grande rivalité entre les fabricants de ses produits et services, que de plus en plus de Maliens vont intégrer les multiples applications avec une utilisation idoine afin de contribuer au développement technologique, économique, politique, social et culturel du Mali », conclut le journaliste. Mohamed Keïta, directeur d’Impact Hub, estime cependant que « les contraintes d'accès (insuffisances de l'offre, coût élevés des services et des équipements, disparités spatiales, accompagnement insuffisant...) ne permettent pas l'essor des usages des TICs, tant au niveau des citoyens et des familles qu'à celui des entreprises et des administrations ». Le projet Mali Numérique 2020 dont on attend toujours les premiers résultats concrets devrait contribuer à faire face à cette problématique.

On le voit, sur le plan écologique, sociétal et social, les TICs seront un facteur clef du développement durable au 21ème siècle. Les projets permis par les TICs, qui amènent un effet positif durable sont de plus en plus nombreux, et leur contribution ne fera que grandir. Au Mali, les TIC au service du développement et de l’innovation ne sont plus un slogan, mais déjà une réalité.

 

 

 

 

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Web, TIC et formation

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Le secteur des TIC au Mali est en pleine évolution, et les entreprises maliennes commencent à prendre conscience de l'utilité de recruter des ressources humaines correctement formées à ces métiers, pour faciliter booster leur compétitivité. Côté formation, l’offre se développe pour répondre à la demande.

Pour des milliers d'étudiants férus de technologie, les Nouvelles technologies offrent de réelles possibilités et permettent aux jeunes entrepreneurs de se créer un meilleur avenir. De plus en plus d’établissements proposent des formations dans ces filières qui ont le vent en poupe : électronique, maintenance informatique, programmation, ingénierie informatique, télécommunication, infrastructure web, cloud computing… Autant de cursus accessibles aux professionnels, aux étudiants et demandeurs d'emploi, dans des formats courts et intensifs comme longs et diplômants. Dans ces formations de pointe, le recrutement commence au niveau CAP, via un concours ou une évaluation des acquis. Les formations qui délivrent des certifications sur les logiciels ad'hoc sont à privilégier, car elles maximisent les chances de se faire embaucher. « Nous donnons la possibilité à nos étudiants de passer des certifications sur Cisco ou Windows, par exemple, identiques aux certifications internationales. Nos étudiants qui sortent certifiés trouvent facilement du travail dans 60 à 70 % des cas », explique Donke Issa Traoré, directeur technique de l'Institut supérieur de technologies appliquées, leader sur le marché. Les formations les plus demandées par les Maliens concernent en majorité l'électronique, la maintenance informatique, l'ingénierie système et réseau, les télécommunications, le développement et la programmation. « Le retard au niveau des TIC au Mali peut être comblé par la formation, par la volonté de s'y mettre et s'il y a une convergence par rapport à ces nouvelles technologies », affirme Issa Traoré. Aujourd'hui encore, nombre d'entreprises maliennes utilisent toujours des archives papiers. La fonction publique notamment n'est pas encore passée à la dématérialisation et au numérique. « La génération d'aujourd'hui, celle que nous formons et celle qui vient, est en train de prendre conscience de ça. Ils proposeront à l'avenir des solutions qui pourront, dans la société comme dans le monde de l'entreprise, faciliter pas mal de choses », conclut Issa Traoré.

 

 

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Les innovations qui vont changer votre quotidien

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Korotoum Berthé :« Suivi-Sco », les résultats scolaires en direct

Korotomou

Finies les mauvaises surprises pour les parents d’élèves au moment de la proclamation des résultats d’examens. Avec son application Suivi-Sco, Korotoum Berthé permet aux parents de suivre tout au long de l’année scolaire et en un clic, les résultats scolaires de leur progéniture. La jeune femme de 22 ans, détentrice d’un master en réseaux et communication, fait partie des 16 filles membres du projet Filles et TIC (FITIC) initié par Impact Hub et Onu Femmes au Mali. L’application se divise en deux parties : une première consacrée aux écoles qui regroupent toutes les infos relatives à la vie scolaire (sorties, activités, programme des examens), et une seconde pour les parents d’élèves. Pour accéder aux notes, les parents devront avoir un compte d’utilisateur et un mot de passe affiliés aux comptes de leurs enfants pour garantir la confidentialité. « La plupart des parents d’élèves sont actifs dans le monde professionnel. Ils n’ont pas le temps de se déplacer dans les établissements scolaires. Avec cette appli, ils ont accès à toutes les informations dans le confort de leur bureau », explique Korotoum Berthé.

Ali B. Sidibé, développeur de « Bamako Taxis »

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À tout juste 30 ans, Ali Broma Sidibé, est l’initiateur de l’application « Bamako Taxi ». Cet originaire de Kalana, (région de Sikasso) est, depuis 2010, ingénieur en télécommunications. Classé premier en 2012 sur la plateforme Nokia au concours d’innovation organisé par la Société française de chemins de fer (SNCF), Ali Broma gagne un voyage à la Sillicon Valley aux États-Unis, où il visite les plus grandes sociétés d’économie numérique (Google, Facebook, Yahoo, etc) et en revient avec des idées plein la tête. Installé en France depuis 2012, c’est en 2013, alors qu’il travaille chez Michelin et Nokia comme ingénieur en modélisation des données, qu’il créé l’application mobile « Bamako Taxis ». Lancée en septembre 2016, elle est gratuite, tant pour le taximan que pour le client, et permet à l’un comme à l’autre de se retrouver le plus rapidement possible pour atteindre de manière optimisée la destination choisie. Pour qu’un taxi soit visible, il doit bien sûr être inscrit au programme de l’application. « L’appli existe d’ailleurs sur Googleplay », explique-t-il.

« Seulement 3 personnes travaillent sur le projet à plein temps. Avec nos 3 500 utilisateurs, nous cherchons à Bamako des commerciaux, développeurs et designers web. Nous visons 10 000 utilisateurs ». Ali Broma Sidibé, qui a aussi à son actif d’autres applications comme Lookpicker, Wasstrack ou Paris Visite, dit avoir de nombreux autres projets, « notamment dans les domaines de la sécurité routière, le social et la mode ».

Sani-Fere : cliquez, achetez !

sani fere

Dans le paysage encore peu connu du E-commerce malien, le site Sani-Fere s’impose comme étant une référence. Prix accessibles, disponibilité des produits mais aussi place de marché, le site a su séduire un public encore plutôt réticent aux transactions virtuelles. « Le E-commerce marche vraiment, il y a beaucoup de possibilités ». Adama Kouyaté, fondateur du site Sani-Fere, est catégorique. Du haut de ses 24 ans et après avoir obtenu son diplôme de technicien supérieur en réseaux et télécommunications en Tunisie, il décida, de retour au Mali en 2014, de créer le site de vente en ligne. « Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours rêvé de créer quelque chose qui porte mon empreinte », justifie-il. Grâce à son partenariat avec plusieurs marques et grands commerçants, son site offre un service XXL à ses clients. De l’électro-ménager au matériel informatique, l’offre est large. Selon lui, les produits cosmétiques sont ceux sur lesquels sa marge est la plus importante, avec près de 15%, tandis que celle réalisée sur la téléphonie ne représente que 3%. « On a beaucoup de commandes et de plus en plus de visiteurs », se réjouit-il. Les prix abordables et la perspective d’être livré rapidement séduisent progressivement, et pas moins de 1 700 personnes en moyenne visitent son site chaque mois. En 2015, il a réalisé un chiffre d’affaires de 15 millions de francs CFA.

Pacha Abdoul Malizé, blogueur high tech

Pacha

Natif de Tombouctou où il représente depuis un an Delta-C, une université spécialisée dans le développement local (décentralisation, aménagement, environnement), Aboul Hassane Cissé est membre fondateur de la communauté des blogueurs du Mali (Doniblog).

Major de sa promotion en 2008 au Lycée Technique de Bamako, il obtient une bourse en physique appliquée à la Faculté des sciences d'Agadir au Maroc. De retour au pays en 2013, Abdoul décroche une nouvelle bourse en informatique appliqué en gestion des entreprises au Bénin. Très impliqué dans les questions de technologies, il milite activement dans la campagne #Mali100Mega sur les réseaux sociaux, contre la mauvaise qualité de l'Internet au Mali. Il décide alors de partager ses connaissances et expériences avec le public et crée ainsi son propre blog en 2012, sur lequel il traite essentiellement de sujets high tech. À 28 ans, Abdoul est le cofondateur de SankoréLabs, un centre de formation en informatique et entreprenariat des jeunes spécialisé dans le montage de projets et le suivi des porteurs d'initiative. Lauréat des concours #MaliAppChallenge2016 et #Googlel/OEetend2015, Abdoul blogue sur le lien malitechinfo.ml avec le pseudo Pacha Abdoul Malizé, qui signifie « enfant du Mali » en Sonrhaï.

MalienneMoi : le portail de la femme malienne

aissata ibrahim

En ligne depuis à peine deux mois et demi, ‘’MalienneMoi’’ est un site dédié exclusivement à la femme malienne, et qui malgré sa nouveauté, reçois déjà plus de 1 000 visiteurs par jour. Cette initiative est celle d’Aïssata Ibrahim Maïga, journaliste réalisatrice à l’ORTM et diplômée en communication sociale. « L’idée était là depuis plus de 2 ans, car le web est devenu le nouveau moyen de communication par excellence. Au début, je voulais faire un magazine, mais à bien y réfléchir le site revenait moins cher ».

« MalienneMoi », qui fonctionne à l’aide de « confrères journalistes et de femmes intellectuelles ou bloggeuses ayant une facilité d’écriture, et un informaticien travaillant à distance », se veut être un porte-parole des femmes maliennes. Ses 10 rubriques portent sur le développement personnel, le sport ou encore la cuisine, en passant par les secrets de beauté. Aissata Ibrahim Maïga utilise cet outil technologique pour véhiculer des messages positifs sur le rôle de la femme malienne dans la société et participer à son émancipation. « Le site est fait pour montrer le rôle de la femme malienne dans le développement du pays. Quel que soit leur travail elles sont des battantes ». Un objectif auquel adhèrent d’autres acteurs qui pourraient, à travers des partenariats, permettre au site de grandir.

Boubacar Youssouf Keïta, lauréat SeedsStars

BYK

Vainqueur du concours SeedsStars, qui mettait en compétition les start-ups du Mali en septembre dernier, Boubacar Youssouf Keïta a séduit le jury avec une application originale, également disponible sur Smartphone, qui permet de mettre en ligne des analyses médicales. En cours de développement, ce projet verra le jour très prochainement. À 28 ans, il est un entrepreneur aux idées novatrices. C’est en passant son diplôme d’études supérieures en développement durable au Canada, qu’il décida à son retour au Mali en 2013, de créer AikioCorp, une agence dédiée à l’offre de solutions digitales. Il intervient à plusieurs niveaux, à savoir les relations publiques et l’E-réputation (gestion image publique, réhabilitation d’image…), les médias sociaux (analyse comportementale, offre multi-langues), le développement (intranet, communication interne), et enfin les stratégies digitales (identité visuelle, conseil sur approche de communication digitale).

Sa start-up a déjà mis en place des sites pour des hôtels, des organismes mais aussi des appli de musique et entend se diversifier. Et ce jeune entrepreneur voit loin. « Dans un mois, tous les vainqueurs du concours seront à Kigali. J’en profiterai pour trouver un financement et aussi engranger de nouvelles idées auprès des autres ! ».

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