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Samsung va commercialiser un smartphone pliable

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Folding-Samsung

Dans le souci de faire oublier les déboires du Galaxy Note 7, Samsung pourrait dévoiler un produit de rupture, son premier smartphone pliable.

Après le Galaxy edge à l'écran incurvé, le constructeur coréen toujours à la recherche de nouveautés ergonomiques, pourrait bien proposer des téléphones à écran flexible.

En effet, le concurrent de Apple aurait déposé en Avril dernier un brevet en Corée du Sud, son pays natal, laissant entrevoir un smartphone tout en longueur qui pourrait se plier au milieu, un peu à la manière des anciens téléphones à clapet d'il y a quelques années.

On y voit notamment une charnière ingénieuse placée au centre du châssis, permettant au smartphone de se plier en son centre. Ressemblant un peu à ce que l'on peut voir sur le Surface book de Microsoft, avec un objet pas totalement "fermé" et qui laisse un léger jour entre les deux parties, le mobile serait également équipé d'un écran secondaire destiné à être utilisé lorsque le téléphone est refermé.

Il ne s’agit pas du premier brevet de Samsung montrant un smartphone pliable, loin de là. L’agence de presse Yonhap se serait d’ailleurs procurée de nombreux documents à ce sujet au début du mois d’octobre. Ainsi, dans ces conditions, difficile de savoir lesquels d’entre eux seront réellement exploités par la firme. En tout cas, l’agence de presse précisait que le smartphone serait baptisé Galaxy X, et qu’il pourrait être présenté lors du MWC 2017. Pour le moment aucune information officielle n'a émané de Samsung et ce projet ne dépassera peut-être jamais le stade de projet ou de prototype interne, mais certaines sources font tout de même état d'une potentielle commercialisation dès l'année prochaine.

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Que pensez-vous de la discrimination positive en faveur des femmes sur les listes pour les élections communales?

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Plus de 3 000 femmes sont candidates pour le poste de maire dans les 688 communes où se dérouleront les élections communales du 20 novembre prochain. Les populations de la commune II du district de Bamako sont à cheval sur la candidature des femmes candidates. 

Bréhima Diarra, 45 ans, professeur de Génie Civile

« Je n’ai rien contre la candidature des femmes au poste de maire mais j’aurais voulu qu’on ne parle pas de quota pour les femmes mais de mérites. C’est une confusion grave à mon sens. Le quota suppose qu’elle doit être représentée même si elles ne le méritent pas. Et c’est grave. Dans les zones rurales par exemple, il y a des problèmes liés à la représentativité des femmes en rapport avec les réalités de la société. Il n’y a pas assez de femmes battantes pour faire la politique. Alors imaginez qu’on parle de quota dans ces zones. On tend vers la figuration à mon avis et c’est dangereux. »

Awa Diarra, 19 ans, élève en classe de 1ère année Chimie à ECICA     

« Les femmes sont présentes sur ces listes parce que la loi sur le genre le demande sinon aucune d’elles ne méritent réellement d’assumer de telle fonction parce que la femme est capricieuse. En tant que maire, la femme ne peut pas faire grande chose. Quelques soit les promesses qu’elles feront au peuple, elles ne pourront pas les respecter parce qu’elles auront toujours des responsabilités vis-à-vis de leurs époux qui passent en premier. La femme peut certes occuper de grandes fonctions mais pas des fonctions politiques telles que la fonction de maire. On est au Mali, mon cher monsieur. »

Aboulaye Diallo, 35 ans, maire de la commune rurale de Fakola

« C’est une première au Mali qu’il y ait des femmes sur chaque liste pour les communales. Dans ma commune, nous avons enregistré quatre listes avec cinq candidates au minimum sur chaque liste. Elles ne sont pas certes en tête de liste mais elles occupent des positions acceptables. Tout ça pour dire, que je suis surpris que les femmes soient autant représentées dans ces élections communales. J’avoue que c’est une bonne chose. Encore faut-il privilégier les compétences au détriment du sexe. Peu importe que le maire soit un homme ou une femme, le plus important, c’est qu’il soit compétent et apte à travailler pour sa commune. »

Sala Touré, 28 ans, chauffeur de Taxi

« Il n’y a pas meilleur choix que celui de la femme pour ce genre de poste politique car un maire doit avoir pitié de ses compatriotes. Un maire doit être sensible aux difficultés et problèmes de sa population afin d’apporter des solutions. Jusque-là, nous avons connu que des hommes au poste de maire mais rien n’a changé parce qu’ils se moquent de notre situation. Je suis certain qu’une femme pourrait faire mieux car elles savent ce qu’est la souffrance d’un individu. En commune 2, Dieu sait que nous souffrons de nos choix politiques. On veut donc opérer un changement cette fois-ci. »

Arouna Kaniba, 22 ans, vulcanisateur

« Les candidatures féminines sont toujours les bienvenues dans tous les domaines. La femme est plus intelligente, plus douce, plus compréhensive que l’homme. Une femme maire est capable d’être au service de sa commune autant que l’homme car elles savent s’occuper d’un groupement. Là où l’homme rencontre un obstacle, la femme peut résoudre le problème avec tact. Il suffit de mettre la femme qu’il faut à la place qu’il faut c’est tout. »

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COP22 : Place aux chefs d’Etat

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cop roi

Ce 15 novembre, ils sont plus de 80 chefs d’Etat et de gouvernement à avoir fait le déplacement du Maroc pour assister au sommet sur le climat. La COP 22 entre ainsi dans son segment politique et les décideurs doivent maintenant entériner, ou non, les résultats des négociations de la première semaine.

Après une semaine d’intenses négociations entre les 196 Etats partis de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les chefs d'Etat et de gouvernements sont réunis depuis ce mardi à Marrakech à l'occasion du Sommet de la COP22. Pour les dirigeants, il s'agira maintenant d’opérationnaliser l’Accord de Paris à travers une feuille de route qui s'étalera jusqu'en 2020.

Le chef de l'ONU Ban ki-moon a lancé un vibrant appel à la tribune du sommet. Il a appelé tous les pays à renforcer leurs ambitions en matière de réduction (des émissions) de gaz à effet de serre". Le roi du Maroc, hôte du sommet a également a martelé que « La Conférence de Marrakech constitue un tournant décisif dans le processus de mise en œuvre de l'Accord historique de Paris » Et de rappeler que l'humanité entière place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette conférence. De fait, « elle attend plus que la simple annonce d'engagements et de principes pour enrayer le réchauffement climatique et en atténuer les effets ».

Etaient également présents à l’ouverture de qu’il est convenu d’appeler “le segment politique de la COP”, la présidente chilienne Michelle Bachelet, les émirs du Koweit et du Qatar et de nombreux Africains notamment Alassane Dramane Ouatara de la Cote d Ivoire ,Macky Sall du Sénégal ,Aly bongo du Gabon, Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

 

 

 

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Travaux routiers : à quand la fin du calvaire?

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A chaotic traffic jam chokes the coastal capital Lagos the commercial nerve centre of Nigeria, October 31, 2002.  Once an impressive commercial district with shimmering skyscrapers, central Lagos is now choking on its meandering traffic jams, violent crime, and uncollected garbage.  TO MATCH FEATURE NIGERIA-CITY    REUTERS/George Esiri

Depuis quelque temps la ville de Bamako est sujette à des embouteillages gigantesques récurrents. Se déplacer aujourd’hui à Bamako est devenu infernale à cause des travaux d’aménagements des voies routières entreprises par le ministère de l’Équipement et des transports, dans le cadre du renforcement de certaines sections dégradées des voies existantes et l’autre destiné au désenclavement c'est-à-dire à l’aménagement de nouvelles voies afin de démultiplier les dessertes et les accès vers les services sociaux comme les services de santé ,les écoles, les commissariats de police etc., mais aussi dans le cadre du sommet Afrique- France.

Ces travaux concernent toutes les communes de Bamako et devraient finir d’ici la fin de l’année selon l’AGEROUTE. Conséquences accident de la circulation ,embouteillage et retard au travail sont de nos jours le lot de tout bon bamakois .D’après le chef de département de communication de l’AGEROUTE, Mr Bocar Sada Touré, «nous sommes confrontés à beaucoup de difficultés notamment l’indiscipline et le non-respect des panneaux de sécurité de la part de certains usagers », et d’après les estimations et les taux d’avancement présentés par l’AGEROUTE tout devrait finir avant même la fin des délais.

Pour certains usagers de la route, ces aménagements sont une excellente chose comme l'explique Famory Keita, taximan : « c’est une bonne chose vu que les routes seront plus grandes et plus spacieuses », d’autres usagers de la route ne semble pas du même avis, à la question de savoir ce qu’il pense de l’aménagement des artères de Bamako, ils répondent : «  C’est vraiment pas le moment à quelque pas du sommet d’entreprendre des travaux routiers, ils auraient dus commencer un peu plus tôt, là ils vont travailler sous pression, eux ils souffrent, nous aussi on souffre vu qu’on arrive souvent en retard au travail, moi je quitte la maison à 6h et le temps de déposer mes enfants à l’école et d’arriver au boulot, il est 8h passé déjà c’est pas facile ». Reste à voir si les aménagements finiront avant le délai donné. En tout cas le programme du taux d avancement de l’AGEROUTE donne de l’espoir.

Au jour d’aujourd’hui le taux d’avancement des travaux de renforcement des routes varient entre 60 %et 90%, il y’a des artères qui sont même déjà finis.

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Lutte contre la sous-nutrition : l’engagement des bailleurs de fonds

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La volonté hautement politique affichée par les autorités de la République, à commencer par le président Ibrahim Boubacar Keita, la détermination du gouvernement de traduire en acte cette volonté, le sérieux du travail élaboré par les trois agences humanitaires des systèmes des nations unies, présidées par Mme Mbaranaga Gasarabwe, mais aussi et surtout l’intérêt affiché par les populations concernées, ont naturellement conduit les partenaires techniques et financiers (PTF), autrement dit les bailleurs de fonds, à s’engager auprès de notre pays, pour financer les projets allant dans le cadre de la lutte contre la malnutrition.

A l’issu de la visite guidée à l’école, au village et au CSCOM de Kori-Maoudé, les ambassadeurs du Canada, de l’Union européenne, de l’Allemagne, des États-Unis, de l’Espagne, ont en effet réitéré leur soutien au programme des objectifs du développement durable. « Au Mali, les problèmes sont nombreux et complexes, mais si on se concentre sur la nutrition comme priorité, on contribue à résoudre beaucoup d’autres problèmes. Si on améliore la nutrition, on réduit le problème de santé et le fardeau sur le système de santé du gouvernement qui a des moyens limités. Si on ne fait pas face à ce fléau de malnutrition, des enfants qui doivent devenir des premiers ministres des ingénieurs vont perdre 10 à 15% de leur quotient intellectuel, et vont aussi perdre leur capacité physique pour être des bons producteurs. La nutrition au Mali est le centre de tout », explique, l’ambassadeur du Canada, président du groupe de coordination, Marc-Andre Fredette.

La nutrition est au cœur du programme de développement durable à l'horizon 2030. Par ailleurs, la convention relative aux droits de l’enfant définit la possibilité de jouir du meilleur état de santé possible et de pouvoir accéder aux services sociaux de bases comme des droits fondamentaux. Au-delà de l’impératif moral et humanitaire, investir dans la prévention de la malnutrition constitue un investissement rentable et durable. Il est en effet prouvé que l’état nutritionnel d’une population a un impact favorable sur son espérance de vie, sur la productivité du travail, et par conséquent sur la croissance économique d’un pays.

Selon l’OMS, chaque dollar investi dans la prévention de la malnutrition chronique rapporte 16 dollars en retour de productivité. Par ailleurs, la malnutrition en bas âge est associée à des pertes économiques allant jusqu’à 11% du PIB. Enfin, en Afrique en général, une réduction des taux de retard de croissance à moins de 10% pourrait dégager des économies allant de 4 à 784 millions de dollars. C’est pourquoi, dira le représentant de l’Union européenne que ce genre d’activité d’intégrée permet de toucher du doigt ce que l’on fait concrètement et mieux ensemble. « Pour les européens, la sécurité alimentaire et nutritionnelle est un secteur prioritaire de concentration qui a été déterminé avec les autorités maliennes », a-t-il indiqué.

 

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Afropreneur : un documentaire sur secteur numérique en Afrique de l’Ouest

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Créé par TechOfAfrica est un magazine des TIC pour l'Afrique, qui s’est donné pour mission de présenter les différentes initiatives des acteurs africains des TIC. Ils sont à l'origine d'un documentaire, Afropreneur, qui part à la rencontre de ces entrepreneurs du numérique qui innove en Afrique francophone.

Dans ce film les auteurs ont voulu raconter le dynamisme de la « génération Afropreneur », comme ils l’ont baptisé. Ils sont partis du constat qu’en Afrique francophone, on ne parlait pas assez des entrepreneurs du numérique et des start-up ». Mais plus que d’attirer l’attention sur le secteur numérique en Afrique, le film raconte les problèmes de cette génération d'entrepreneurs des technologies de l’information pour être recruté

L'idée du film est né en juillet 2015 de 5 passionnés de numérique. Les auteurs ont interviewé une soixantaines d’entrepreneurs, de directeurs d’incubateurs, de membres d’institutions publiques, de grands groupes provenant de cinq pays de l'Afrique francophone : le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Bénin, et le Togo. Le documentaire montre leurs témoignages et leurs histoires afin de comprendre quelles sont leurs motivations, comment ont-ils créé leurs entreprises, quelles sont les difficultés auxquelles ils ont éte confrontés et comment ils les ont résolues. L’objectif du projet est donc triple : Rencontrer, Relayer et Inspirer. L’avant-première du film a été projetée vendredi 18 novembre passé à Paris, avant une série de projections en Afrique.

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Trump communique sur les réseaux sociaux, plus que dans les médias

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Le président des États-Unis nouvellement élu, Donald Trump, a tiré les leçons sur la manière dont les médias américains l'ont traité pendant ces 18 derniers mois et il a décidé, après deux réunions récentes avec la presse, de ne pas faire appel à leurs eurs services et de communiquer directement avec le peuple américain via les réseaux sociaux. Outre son utilisation quotidienne de Twitter, Trump utilise une chaîne YouTube mise en place par son équipe officielle de transition pour communiquer des messages importants.

Mercredi, la veille de Thanksgiving, Trump a posté une adresse au peuple américain à l'occasion des festivités. "Quand l'Amérique est unifiée, il n'y a rien d'autre qui ne soit à notre portée - et je ne dis absolument rien", "Je prie pour que nous commençions à guérir nos divisions", a-t-il ajouté. Citant Abraham Lincoln, le 16e président américain, a déclaré: «En déclarant cette fête nationale, le président Lincoln a appelé les Américains à parler d'une seule voix et d'un seul cœur. C'est exactement ce que nous avons à faire". Quant aux fissures profondes dans le pays après l'élection, Trump a déclaré: "Les émotions sont crues et les tensions ne guérissent pas du jour au lendemain,... mais nous avons devant nous la chance de construire l'histoire, ensemble, pour apporter un véritable changement à Washington, une sécurité réel dans nos villes et une prospérité réelle pour nnos communautés .

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Affaire Sanogo et consorts : l’heure de vérité ?

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Lex-général Amadou Haya Sanogo

Après 3 années de détention, Amadou Haya Sanogo, ex-chef de la junte de Kati, responsable du coup d'État du 22 mars 2012, va finalement comparaître devant la cour d'assises à Sikasso, le 30 novembre prochain pour répondre de supposés crimes perpétrés contre 21 bérets rouges. Ce procès explosif, qui risque de faire trembler jusqu'aux plus hautes sphères de l’État, est le plus attendu de l'année et promet de rouvrir les pages sombres d'une histoire malienne qui commence à peine à cicatriser. La juridiction criminelle devra faire la lumière sur de nombreuses zones d'ombre et répondre aux questions que se posent les Maliens et les familles des victimes pour qui le souvenir de ces événements tragiques reste toujours aussi vivace.

La machine judiciaire s'est enfin mise en marche, le général 4 étoiles Amadou Haya Sanogo ainsi que 17 co-accusés, dont les généraux Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense, et Dahirou Dembélé, ex-chef d’état-major général des armées, vont comparaître à partir du mercredi 30 novembre à Sikasso dans l'affaire dites des « Bérets rouges ». Les corps de 21 militaires pro-ATT, auteurs d'un contre-coup d'État sanglant survenu entre le 30 avril et 1er mai 2012, avaient été découverts dans un charnier à Diago. Formellement reconnus membres du régiment des parachutistes, ils avaient été menottés et froidement abattus. Le capitaine Sanogo et ses hommes devront répondre de 4 chefs d’inculpation : enlèvement de personne et séquestration, assassinat et complicité d’assassinat, dans ce procès qui devra établir qui a fait quoi, qui a donné l’ordre de tuer ces bérets rouges et surtout déterminer si les accusés sont coupables des faits qui leur sont reprochés. Selon la loi malienne, si la culpabilité d'Amadou Haya Sanogo et de ses co-accusés était établie, c'est la peine capitale qui leur serait réservée.

La main de l'étranger Ce lundi 30 avril 2012 au crépuscule, juste quelques jours après la conférence des chefs d’État de la CEDEAO à Abidjan, l’ORTM, le QG de la junte militaire de Kati et l’aéroport de Bamako Sénou sont attaqués par des bérets rouges restés fidèles à ATT, menés par le colonel Abidine Guindo. « Ils ont déclenché une attaque en règle contre le Mali ! Ils ont fait appel à des forces étrangères du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire. Lors de l'attaque de l'aéroport, un avion Cargo avec des renforts a voulu atterrir à Bamako, mais il en a été empêché par les soldats du capitaine Sanogo », déclare Oumar Mariko, secrétaire général du parti SADI et créateur, au lendemain du coup d’État, du mouvement populaire du 22 mars (MP22), favorable aux putschistes. Le bilan de ces affrontements a fait des dizaines de victimes militaires et civiles. Au lendemain de ce contre-coup d'État, personne ne savait exactement pourquoi le colonel Abidine Guindo, chef des bérets rouges, avait décidé de passer à l'action. Pour Pérignama Sylla, secrétaire général du MP22, le pilotage de cette tentative par des nations étrangères ne fait aucun doute. « La proximité des putschistes avec les révolutionnaires, cela a vraiment fait peur à l'Occident. Le capitaine Sanogo avait humilié la France pendant la transition. Avant le coup de force du 30 avril, les services secrets français avaient envoyé 3 barbouzes de Ouagadougou à Bamako, chargés de repérer des points stratégiques pour faire des sabotages et mener une propagande anti-militaire. Le capitaine Sanogo et ses hommes les ont intercepté et interrogé, puis ils les ont remis à l'ambassadeur de France, alors qu'ils auraient pu les fusiller. C'est dans cet espace-là que s'est préparé le coup du 30 avril », assure-t-il. Les pressions continueront d’ailleurs bien plus tard, selon lui. Elles s'exerceront jusque dans le bureau du procureur général en charge du dossier Sanogo, Daniel Tessougué, qui reçut la visite d'un diplomate européen voulant s'assurer qu'il travaillerait avec le même zèle que le magistrat Yahya Karambé qui a inculpé le capitaine Sanogo.

Zones d'ombre La découverte du charnier de Diago début décembre 2013 aura en tout cas scellé le sort de capitaine Sanogo. Pourtant, selon des sources proches du dossier, l'exhumation des corps pour pratiquer des autopsies et procéder à des identifications, n’aurait pas respecté toutes les procédures et le conditionnement des corps a empêché la reconstitution complète des squelettes de manière individuelle, ce qui a rendu difficile une identification formelle. Les 21 corps ont pourtant été catégoriquement identifiés comme étant ceux des bérets rouges. Autre source de polémique, la non inculpation des hommes de l’autre camp de l’époque. Après l'arrestation des instigateurs du contre-coup d'État et de leurs hommes, une instruction avait pourtant été ouverte en mai 2012. Mais le 30 janvier 2013, contre toute attente, 29 prisonniers, dont 26 « bérets rouges » sont libérés, parmi eux le colonel Abidine Guindo, parce que leurs mandats de dépôt n’ont pas été renouvelés à temps. « Il y a des officiers qui ont tué. Ils sont aujourd'hui en liberté provisoire et travaillent dans le pays ou à l'extérieur. Si vous croyez en la justice malienne, dites-vous qu'ils sont tous aux ordres de ces politiciens », s'indigne Oumar Mariko. Pour l'instant, le jugement des bérets rouges n’est pas d’actualité. Pour Mohamed Maouloud Najim, avocat général à la Cour d’appel de Bamako, le dossier suit son cours et on ne saurait « dire combien de temps ça prendra. Il n’y a aucun motif juridique empêchant leur jugement, donc les instructions continueront », explique-t-il.

Procès ou feuilleton judiciaire ? Les sept avocats de Sanogo et ses co-accusés sont prêts pour assurer la défense de leur client. Ils ont publié à la mi-novembre un communiqué qui laisse présager la ligne de celle-ci. Dans le document, ils se disent étonnés de la médiatisation du procès, alors que la citation à comparaître n’a pas été faite dans le délai minimal légal. Pourquoi Sikasso s’interrogent-ils, alors qu'aucun motif sérieux sécuritaire ne soutient cette délocalisation ? Pour eux, il se prépare une « parodie de justice qui se trame au préjudice de leurs clients ». Tidiane Tangara, journaliste qui suit le dossier depuis ses débuts, partage ce point de vue. « Ce procès est faussé, il va être le plus grand scandale de la République. Je suis convaincu qu'ils ne vont pas faire le procès à Sikasso et qu'ils vont le renvoyer », assure-t-il. Pourtant, à la Cour d'appel de Bamako, on se veut serein. « Ce n’est pas la justice qui a inventé les enlèvements et les morts retrouvés dans le charnier de Diago. Ceux qui pensent que c’est un coup politique sont sûrement dans leur droit, c’est la liberté d’expression, mais nous sommes nous aussi dans notre droit de poursuivre des personnes accusées d’actes contraires à la loi », déclare l'avocat général de la Cour d’appel de Bamako. Le principal accusé, Amadou Haya Sanogo, attend quant à lui son heure depuis sa prison de Sélingué. Selon ses proches, il serait prêt, car sûr de son innocence. Il aura l’occasion de la clamer, preuve à l’appui, s’il en a. De leur côté, les familles des victimes des bérets rouges se réjouissent de le voir « enfin jugé», selon Amadou Kanté, un des responsables de leur association, au micro de l’AFP. Des réponses pour les uns, la justice pour les autres, devraient jaillir lors de ce procès explosif dont on ne sait pas encore si le pays, au terme d'une séquence judiciaire qui s'annonce longue, sortira indemne. À moins que le procès ne soit reporté.

 

Olivier Dubois

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Procés Sanogo : la longue attente des familles des victimes

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Epouses de soldats du camp para de djicoroni, Bamako janvier 2013

Tous les regards seront tournés le 30 novembre vers la capitale de la troisième région, Sikasso. Les conditions strictes d’accès ne permettront pas à tous de suivre le procès Sanogo et consorts, mais pour les familles des victimes, l’essentiel est que justice leur soit rendue.

Ce procès répond à une exigence des familles des 21 bérets rouges dont les corps ont été découverts à Diago dans le cercle de Kati, tués entre le 30 avril et le 1er mai 2012, dans une tentative de contre-coup d’État. Ces familles réclament depuis le 4 décembre 2013, date de découverte du charnier, que la lumière soit faite sur les conditions de leur mort. Pour le colonel-Major Coulibaly, dont le fils fait partie des victimes, il faut que justice leur soit rendue. Selon lui, l’amertume est grande dans les familles où l’on pense que « l’assassin est dans un confort supérieur au nôtre, qui sommes en liberté ». Réunis au sein de l’Association des parents et épouses des bérets rouges assassinés (APEMBRA), les familles n’ont cessé de réclamer d’abord l’arrestation et depuis celle-ci, le jugement de celui qu’elles considèrent comme le « bourreau de nos enfants ». Mais « nous voulons surtout un procès équitable », souligne M. Coulibaly. « Aujourd’hui, Dieu merci. Depuis 3 ans, nous attendons ce procès et nous croyons aujourd’hui aux propos du chef de l’État qui disait que nul ne saurait être au-dessus de la loi.

Faire le deuil Tout ce qu’on demande à Sanogo, c’est de reconnaître les faits et nous présenter ses excuses publiquement », explique Sagara Bintou Maïga, présidente de l’APEMBRA. « Je suis très contente de l’ouverture de ce procès. J’attends avec beaucoup d’impatience la comparution de l’homme qui m’a enlevé mon mari. Aussi, je demande au chef de l’État de veiller scrupuleusement au bon déroulement de ce procès, afin qu’il ne soit pas politique », ajoute une veuve de béret rouge, ses deux enfants dans les bras. Pour beaucoup d’autres parents de victimes, à l’image de Mme Diarra, il s’agit là d’un pas sérieux qui vient d’être franchi dans le dossier des disparus de l’armée malienne, un gage de la volonté politique de faire la lumière sur cette page qui appartient à l’histoire du Mali. « Quoi qu’on fasse, ce procès ne peut nous ramener nos enfants, nos pères et maris. Mais, il permettra tout de même de situer les responsabilités pour que les âmes des disparus puissent afin reposer », conclut-t-elle.

 

 

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ONU et autonomisation des femmes : au cœur du débat

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... et la couture rendit la femme autonome

Alors que le monde change et que les femmes deviennent de plus en plus entreprenantes, L’ONU vient de publier son rapport sur leur autonomisation et leur sécurité. Rapport qui a fait d’ailleurs l’objet, ce jeudi, d’un débat virtuel auquel ont participé des milliers de personnes.

Les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies se sont mis d’accord en 2015 pour le développement durable, qui reconnaît le pouvoir transformateur des femmes et des filles. Les résultats de ce rapport, incluant les femmes aux quatre coins du monde, vise à renforcer les efforts pour l'autonomisation économique des femmes et l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Le rapport, retraçant les efforts d’ONU Femmes qui fêtait ses 5 ans en 2015, met l’accent sur les initiatives clefs entamés par l’ONU au cours de l’année et des rapports financiers concis, une liste de nouveaux programmes et projets, ainsi que les coordonnées de contacts. Entre autres recommandations, le rapport appelle à renforcer la possibilité d'acquisition des biens numériques, financiers et immobiliers, l’amélioration des pratiques dans le secteur public en matière d'emploi et de passation de marchés, la transformation de la culture et les pratiques défavorables en matière d'affaires, mais aussi le renforcement de la visibilité, la voix collective et la représentativité des Femmes.

Le 1er rapport sur l’autonomisation de la femme, soumis au Panel de Haut Niveau des Nations Unies a été au cœur d’un débat virtuel sur la plateforme Viber Public Tchat du Groupe AllAfrica Global Media, ce jeudi 24 novembre en début d’après-midi. Au total, 107.000 personnes ont assisté ou participé à ce débat d’envergure, à l’aide de leurs téléphones mobiles, tablettes ou ordinateurs dotés de l’application viber. Les participants, qui ont discuté pendant des heures sur le thème, étaient presque tous unanimes là-dessus : l’autonomisation économique des femmes ne se passera que part l’éducation, la sensibilisation et l’information de cette couche de la société assez vulnérable, mais avec un gros potentiel. Mme Awa Faly Ba en charge de la Communication du Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de Plan International pense « qu’investir sur les jeunes filles est un levier majeur. » Quand à Marième Jamme du mouvement ‘’iamtheCODE’’, elle mise sur l’initiative des filles et des femmes aux technologies de l’information et de la communication. A son avis, « quand une fille a des connaissances technologiques, elle peut se trouver facilement une source de revenu. La révolution technologique est avec les filles et les femmes ».

Organisé en partenariat avec le Secrétariat du Panel de Haut Niveau du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'autonomisation des Femmes et le Comité National d'Orientation du 16ème Sommet de la Francophonie, ce débat a permis de passer au peigne fin le 1er rapport que le Panel de Haut Niveau des Nations Unies a reçu sur la question de l’autonomisation des femmes.

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La France derrière le procès Sanogo ?

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Les Clubs de soutien au général Amadou Aya Sanogo et le MP22 ont organisé une conférence de presse conjointe au sein de la maison de la presse. Le but étant de faire le point sur le procès à venir des membres du CNRDRE le 30 novembre prochain.

C’est la France qui serait l’instigateur du procès Amadou Aya Sanogo et compagnie. Tel serait brièvement résumé l’argumentaire avancé par lors de la conférence de presse organisée par les soutiens du général.

Le secrétaire général du MP22 Pérignama Sylla affirme que le procès serait orchestré par la France. Le gouvernement Hollande aurait mis un coup de pression sur l’Etat malien pour qu’il fasse passer Sanogo devant les assises avant le début du sommet Afrique-France de janvier prochain. « La France ne peut accepter que son président vienne sur le sol malien sans que cette affaire soit d’abord réglée » lance Sylla.

Loin des théories complotistes, Me Tiessolo Konaré, l’un des avocats de Sanogo sur les quinze qui constituent le collectif, dénonce lui un non respect des procédures. « La loi dit que nous devions recevoir les notifications de comparution 30 jours avant le procès, mais nous l’avons reçus le 11 de ce mois, voyez que le délai n’as pas été respecté ». Un néologisme aurait même vu le jour selon lui quant au procès. « Ils parlent d’audience supplémentaire, nous avons jamais entendu parler de ca, audience foraine oui, mais là c’est de la pure création ». L’avocat demande milite aussi pour que le procès soit public. « Le monde entier a vu le charnier de Diago dont nos clients sont accusés d’en être les instigateurs, pourquoi on empêchera ce même monde d’assister au procès » s’indigne t-il.

Me Konaré s’est aussi montré critique envers le choix de Sikasso. « J’ai entendu que les 1500 places de la salle d’audience seraient déjà toute prises, si ils tiennent vraiment à le faire là-bas, qu’ils louent le stade Macoro Sissoko » ironise t-il.

Son confrère Me Issa Coulibaly abonde dans le même sens que lui. Il estime qu’aucun de leurs clients n’auraient été entendus lors de l’enquête préliminaire et qu’ils auraient été directement mis en geôle. Avant d’évoquer le cas des bérets rouges dont l’instruction trainerait en longueur. «L’instruction des bérets rouges a commencé avant celle d’Aya, mais aucun d’eux ne s’est retrouvé devant un juge » accuse t-il. A ses dires, il y’auraient 36 morts recensés à l’hopital Gabriel Touré au lieu de 21, dont des civils. Visiblement tous remontés contre la « délocalisation » à Sikasso, Me Coulibaly regrette que le procès ne se passe pas à Bamako. « Aucune partie du Mali ne peut garantir la sécurité, de Kayes à Kidal, au moins dans la capitale il y’a plus d’espace ».

Le volubile Me Konaré clôtura la conférence en annonçant avoir cité comme témoins 18 personnes dont le député Oumar Mariko qui serait l’un des témoins capitaux.

 

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Rassemblement des Camara: le rendez-vous de la fraternité

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Durant trois jours s'est tenue à Dangassa la 4ème édition du rassemblement des Camara. Un regroupement folklorique qui pourrait déboucher sur la création d'une institution reconnue par la CEDEAO.

Folklore local, des sketchs comiques et une conférence débat sont entre autre les activités de la 2ème journée de la grande retrouvaille des Camara à Dangassa, cercle de Kati, commune de Niagadina situé à 87 km au Sud-ouest Bamako.

Du 25 au 27 novembre 2016, les Camara du Mali, de la Guinée et d'autres pays de la sous-région se sont une fois de plus retrouvés pour célébrer la solidarité et la fraternité qui les lient.

C'est à l'École fondamentale de Dangassa non loin de la forêt sacrée interdite à tout individu n'étant pas un Camara de sang que se sont déroulées les festivités de la 4ème édition de la rencontre des Camara. Selon les organisateurs c'est plus de 3000 participants dont 162 ressortissants de la Guinée Conakry qui étaient présents durant ces trois jours.

L'événement était parrainé par l'honorable Mamadou Tounkara élu à Kita. Selon lui il existe un lien consanguin entre Camara et Tounkara, "nous sommes cousins et en temps de conflit dans l'une des familles la présence de l'autre permet d'y mettre un terme. C'est folklorique et légendaire ", raconte- t-il. À Dangassa, vielle cité mandingue, la grande trouvaille avait pour objectif de créer une union à la fois symbolique et forte entre les descendants de Kamandja. Pour Moriba Camara chaque rencontre est une leçon d'histoire pour les participants, "nos ancêtres ont unifié le mandé. Ils l'ont fait parce que notre existence sur terre en dépend", affirme-t-il. Un aveu largement corroboré par une pléiade de griot qui a tour de rôle ont rappelé l'histoire de l'empire mandingue. Pour Boukary Kouyate, chef des griots de Dangassa, "chanceux est celui qui assiste à ce jour tant spécial pour la localité de Dangassa", estime-t-il. Et d'ajouter que par le passé personne aurait cru possible une telle mobilisation des Camara autour d'un seul et unique idéale en terre malienne notamment à Dangassa.

On rappelle que l'édition précédente s'est déroulée à Tanga au Mali. Et les deux premières en Guinée. Originaire de Dangassa, Mahamadou Camara, ancien ministre de la communication était également de la fête. "C'est une rencontre riche d'enseignement, ça donne envie de se retrouver", explique-t-il. Et d'ajouter, "ce qui m’a frappé c'est la fraternité qui existe entre eux simplement parce qu'ils portent le même nom de famille".

Institution régionale Alors même que les initiateurs sont sur le point de créer une association qui regroupe les Camara, d'autres pensent déjà à en faire une institution apolitique reconnue par la CDEAO. C'est du moins la volonté de Moriba Camara pour qui cela permettrait de mieux jouer le rôle de médiateur dans les conflits. Une idée qui n'enchante pas vraiment Mahamadou Camara, " il faut plutôt continuer à s'organiser et à mieux se structurer. Ce qui est indispensable actuellement s'est d'arriver à créer une amicale ou une association qui nous regroupe", estime le ministre. Pour Dramane Camara, président du comité d'organisation de l'événement, c'est la meilleure façon d'atteindre les objectifs fixés.

Avec un budget prévisionnel de plus de 12 millions de Fcfa, l'événement a été organisé avec peu de moyens, selon Dramane Camara. "Le plus important pour nous c'est que tout le monde soit là et que la fête ait lieu", affirme-t-il. C'est le cœur en joie que les griots, les dosos (chasseurs), les officiels et la population de Dangassa se sont dit au revoir tout en attendant impatiemment l'édition prochaine.

Moussa MAGASSA

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Procès Sanogo: l’audience a commencé

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Le Président de la cour d'assises suspend l'audience pour permettre aux officiels de se retirer.

Le procès Sanogo a débuté ce matin dans la salle Lamissa Benghaly de Sikasso. L'audience a été présidée par le juge Mamadou Berthe, 1er président de la Cour d'appel de Bamako. Arrivés aux environ de 8h 30 dans la salle, les 17 accusés dont le capitaine Sanogo ont été conduits dans la salle d'audience, à l'exception d'Amassegue Dolo, un des accusés, décédé lors de sa détention.

Souriant et détendu, le capitaine Sanogo suivi de deux militaires salue l'assemblée avant de trouver son siège. Pourtant personne ne le reconnaît. "Il a dépéri, c'est fou qu'il a changé", laisse entendre un membre du staff. Les yeux grands ouverts, le crâne rasé, le teint pâle, le capitaine Sanogo est méconnaissable. Nombreux sont les personnes qui se demandent toujours si c'est bien lui.

Assis au siège Numéro 535 vêtu d'un costume brun clair et d'une cravate bordeaux, Amadou Haya Sanogo, le visage serein discute avec Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense. À sa droite on peut voir Dahirou Dembele, chef d'état major et son homme de main Amadou Konaré, porte parole du CNRDE, tous deux co-accusés du capitaine Sanogo.

À 9h 20, l'audience des travaux supplémentaires de la cour d'appel de Bamako en transport a Sikasso commence avec l'entrée des juges suivi du greffier en chef et du ministère public. Après la prestation de serment des assesseurs, ce sont finalement quatre assesseurs et trois juges professionnels qui assureront les débats. La salle Lamissa Benghaly comporte 1000 places dont 150 pour la presse. Des bureaux soigneusement installés font office de salle d'audience spéciale. Au centre le juge Mamadou Berthe et ses assesseurs, à gauche Mamadou Lamine Coulibaly, Procureur Géneral près la cour d'appel de Bamako représentant le ministère public, les avocats généraux et à droite le greffier en chef.

Mamadou Lamine Coulibaly, prononce son réquisitoire. Il fait un rappel des faits sur l'affaire dite des "Bérets rouges" avant d'appeler les avocats de la défense et le juge a plus de professionnalisme. Me Harouna Toureh, avocat principal de la défense prend la parole, "Monsieur le Procureur général vous défendez la vie, nous nous défendons la vie et la liberté et la défendrons jusqu'au bout", conclut-il.

Après une série d'actes et de faits observés par le juge. L'audience est suspendue pour 30 minutes".

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Procès Sanogo : audience suspendue jusqu’au 2 décembre

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Amadou Haya Sanogo à la barre

Le procès du général Sanogo qui s’est ouvert ce mercredi 30 novembre 2016 à Sikasso a été suspendu pour 48 heures à la demande des avocats de la défense. L’objectif : mieux préparer la défense des accusés et veiller à ce que le procès soit équitable.

Après des heures d’échanges, le procès d’Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex junte malienne poursuivi pour enlèvement et séquestration, assassinat et complicité d’assassinat a été suspendu pour 48 heures à la demande des avocats de la défense. Le débat fut houleux à la reprise de l’audience ce mercredi 30 novembre 2016 dans la salle de spectacle Lamissa Benghaly à Sikasso, situé à 370 km au sud-est de Bamako, transformé pour l’occasion en salle d’audience du procès du général Sanogo et les 17 autres accusés dans l’affaires dite des « Bérets rouges ». Constitué de six avocats venus de divers horizons (France, Côte d’Ivoire, Sénégal…) et affilié à la Fédération Internationale des Droits de l’Hommes (FIDH), le collectif des avocats de la partie civile sous la houlette de Me Mariko, président de l’Association Malienne des Droits de l’Homme a rappelé défendre les droits de l’ensemble des participants notamment les victimes dans ce procès. « Nous sommes satisfaits de l’ouverture de ce procès. Le discours de l’avocat général près la Cour d’Appel de Bamako est à la hauteur des attentes de ce procès historique », estime Clemence Bectarte, avocate à la Cour et Coordinatrice du groupe d’action judiciaire (GAJ).

A la barre, après lecture des charges des accusés, Me Mariam Diawara, porte-parole du Collectif des avocats du général Sanogo demande une suspension de l’audience pour 48 heures, « nous sommes dans un désordre organisé. Les deux jours nous permettront d’échanger avec nos clients afin de mieux préparer leur défense », explique Me Konaré, autre avocat de Sanogo, à la barre. « Nous analysons cette demande de suspension de la défense comme une demande de renvoi qui ne dit pas son nom. Nous ne sommes donc pas opposés par principe que les droits de la défense soient respectés. Le fait que la Cour est donné droit à la demande est la preuve que ce procès prend la forme d’un procès équitable », argumente Clemence Bectarte. Et d’ajouter que « nous espérons qu’il ne s’agit pas d’une demande qui en précédera d’autres et qui viserait à reporter l’ouverture au fonds des débats ».

Mohamed Maouloud Najim, Avocat Général près la Cour d’appel de Bamako qui a remplacé Mamadou Lamine Coulibaly, Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako au fauteuil du ministère public estime que le délai de suspension est beaucoup trop long, « la partie civile et les accusés ici présents ont attendu avec impatience ce jour », dit-il. Pour rappel, dans sa réquisition Najim avait proposé une suspension de 30 minutes. « J’accepte la décision du juge parce que le droit de la défense est sacré », a-t-il conclut.

Hourrah pour Sanogo Invité à la barre d’audience pour la lecture des charges, le général Sanogo, un bidon d’eau minéral dans les mains se dirige vers le micro à l’appel du juge Mamadou Berthé. Il se présente fièrement et de façon audible. Un fait qui a valu une acclamation de ses partisans installés vers la sortie ouest de la salle d’audience. « Nous ne sommes pas dans une salle de spectacle. Si une scène pareille se reproduit, je viderais immédiatement la salle », met en garde le juge Mamadou Berthé.

En attendant vendredi 2 novembre, date de la reprise de l’audience, les avocats de la défense s’entretiennent d’ores et déjà avec leurs clients pour une meilleure défense.

 

 

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Procès Sanogo : les 17 accusés

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L’auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012, Amadou Haya Sanogo et les 17 autres militaires accusés d’enlèvement de personnes, assassinat et complicité comparaissent depuis hier devant la Cour d’assise en transport à Sikasso. Si on connaît bien le général Sanogo , ceux qui sont accusés avec lui dans l'affaire dite des «Bérets rouges», le sont un peu moins. Ci-dessous la liste des militaires qui devront répondre de leurs chefs d'accusations devant la Cour d'assise :

Enlèvement et assassinat

Fousseni Diarra dit Fouss, Ajudant-chef

Mamadou Kone, Ajudant

Tiemoko Adama Diarra

Lassana Singare, Sous-lieutenant

Cheickna Siby, Sous-lieutenant

Issa Tangara, Capitaine

 

Complicité d'enlèvement et d'assassinat

Amadou Haya Sanogo, Général 4 étoiles

Bloncoro Samake

Amassongo Dolo (décédé)

Siméon Keita, Ajudant-chef de la police

Oumarou Sanafo dit Kif Kif, Sous-lieutenant

Soïba Diarra, Sous-lieutenant

Christophe Dembele, Capitaine

Amadou Konare, Capitaine, numéro 2 de la junte

Mohamed Issa Ouedraogo

Ibrahim BOUA Kone
Complicité d'assassinat

Yamoussa Camara, Général, ex-ministre de la Défense

Ibrahim Dahirou Dembele, Général, ancien chef d'état-major général des armées

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Procès Sanogo jour 2 : audience suspendue jusqu’au lundi 5 décembre

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Les avocats des deux parties refusent d'accéder à la salle sans leurs smartphones

Le procès du général Sanogo censé reprendre ce vendredi 2 novembre à 9 heures est suspendu. Devant le refus des conseils des parties de rentrer dans la salle d'audience sans leurs téléphones portables, une suspension a été décidée par la juge Mamadou Berthe jusqu'au lundi 5 décembre.

Les 17 avocats de la défense ainsi que les six avocats constituant le collectif de la partie civile ne sont pas encore dans la salle d'audience. "On nous demande de laisser nos téléphones portables à l'entrée. Ce que nous refusons car c'est un outil de travail", explique un avocat de la défense. En ce deuxième jour de procès, la sécurité semble avoir été renforcée. Plusieurs soldats cagoulés, les armes accrochées à l'épaule sillonnent la salle d'audience. Le général Amadou Haya Sanogo, l'ancien ministre de la Défense, Yamoussa Camara et le chef d'État-major Dahirou Dembele sont installés à leur place depuis 8h37 minutes. Dix minutes plus tard, les autres accusés font également leur entrée. Mais les avocats eux, restent hors de la salle d'audience.

Regroupés devant le grand portail de l'hôtel Cinquantenaire, les avocats n'ont pas encore trouvé une entente avec le ministère public représenté par Mamadou Lamine Coulibaly, Procureur général près la Cour d'appel de Bamako. Ce dernier essaie tant bien que mal de trouver une solution avec les avocats qui semblent intraitables sur cette question.

Pourtant, les avocats étaient rentrés avec les téléphones portables lors du premier jour de l'audience. Selon un membre de l'équipe d'organisation, il y aurait eu fuite ce jour-là, "quelqu'un a retransmis l'événement en direct depuis la salle d'audience", affirme-t-il.

La tension monte d'un cran, Mamadou Lamine Coulibaly déambule de la grande cour à la salle d'audience le téléphone vissé à l'oreille sans être inquiété. "Il est continuellement en contact téléphonique avec le ministre de la Justice", affirme un avocat de la défense. Le Juge Mamadou berthe, devant le refus des avocats d'accéder à la salle d'audience sans leurs téléphones, a prononcé une suspension du procès jusqu'à lundi prochain 5 décembre. À l’issue de cette annonce alors que le général Sanogo s’apprêtait à quitté la salle d’audience , une foule massive s'est massé aux alentours de la salle Lamissa Benghaly en scandant ‘‘Libérez-Haya’’.

 

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Procès Sanogo : une salle internet pour les avocats

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La trentaine d'avocats (défense et partie civile) du procès Sanogo et le ministère public ont trouvé un terrain d'attente après une journée déchaîné ce samedi. Une salle connecté à l'Internet et un pupitre sont prévus pour lundi 5 décembre, date de la reprise du procès.

Après une journée entière d'échange entre les avocats (défense et partie civile) et le ministère public, un compromis a finalement été trouvé.  Une salle équipée avec connexion internet a été aménagée au sein même de la salle d'audience pour les avocats. Elle permettra de se connecter sur place et de laisser par la suite les téléphones portables point de litige entre les avocats et le ministère public. Des gardes assureront la sécurité du matériel.

Autre nouvelle mesure, un autre pupitre est prévu uniquement pour les avocats de la défense. Pour rappel, un seul pupitre n'existait dans la salle Lamisssa Benghaly pour les 17 avocats de la défense et les six avocats de la partie civile. Les accusés et les témoins s'en servaient également pour échanger avec le juge Mamadou Berthé, président de la Cour.

Selon nos sources, le procès pourra donc reprendre le lundi comme prévu. Les avocats de la défenses avanceront plusieurs exceptions de procédures qui pourraient sans nul doute contribuer au renvoi du procès.

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Procès Sanogo Jour-3 : les témoins de la défense introuvables

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Aucun des témoins de la défense n'a répondu présent en ce troisième jour du procès Sanogo. Les avocats de la défense estiment que c'est l'expression d'une mauvaise organisation.

La troisième journée du procès Sanogo s'est ouvert ce lundi 5 novembre comme prévu. Après avoir vérifié que les accusés soient tous présents dans la salle d'audience, Mamadou Berthe, président de la cour se rend compte que la vingtaine de témoin de la défense est absente. Une belle opportunité pour les avocats de la défense qui depuis l'ouverture du procès semblent vouloir un report pure et simple de l'audience. "Monsieur le président, seul l'honorable Oumar Mariko est présent", affirme un avocat sans s'être assurée de la présence de ce dernier dans la salle. Lorsque Mamadou Berthe, demande qu' Oumar MARIKO se lève, on constate également l'absence de celui-ci.

Pour rappel, Oumar MARIKO est le dernier a être ajouté à la liste des témoins de la défense. Il était présent le vendredi dernier.

Mauvaise organisation Alors même que les avocats de la défense s'apprêtaient à avancer des exceptions de procédure avant les débats, Mohamed Najim, avocat général représentant le ministère Public offre une nouvelle arme de défense à l'accusation, "il faut vérifier si les témoins sont présents", demande-t-il au juge. Visiblement étonné de cette réaction, Mamadou Berthe, une fois de plus passe en revue la liste des témoins. Résultat, aucun n'est présent. "On est dans un amateurisme total, un sabotage du procès", déclare à la barre Me Konaré, avocat de la défense. Et d'ajouter que c'est l'expression d'une mauvaise organisation. Me Harouna Toureh, avocat principal de la défense  explique que la déclaration du parquet est un "aveu de désorganisation". Il martèle ensuite, "c'est inconcevable qu'une assise se tienne sans témoins.

La loi prévoit que le parquet s'assure d'abord de la présence de tous les témoins à l'audience. Ensuite le parquet doit les prendre en charge. Enfin, la loi permet au parquet de faire comparaître de force chaque témoin qu'il estime nécessaire. Pourtant, rien ne semble avoir été fait en ce qui concerne cet aspect.

Bien que le parquet n'ai pas encore requis au renvoi du procès Sanogo, tout porte à croire pour l'instant que c'est une alternative fort possible.

L'audience a été suspendue, le temps de permettre au juge et ses assesseurs de prendre une décision.

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Procès Sanogo : la demande de renvoi de la défense rejetée

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L’audience du mercredi 7 décembre 2016 du procès Sanogo a été suspendue après plusieurs échanges entre avocats des parties (défense et partie civile), le parquet et le juge Mamadou Berthé. L’audience a été suspendue. Elle reprend demain à 11 heures.

La quatrième journée de l’audience du procès Sanogo a démarré ce mercredi avec seulement 15 témoins présents sur les 23. Les avocats de la défense et ceux de la partie civile ainsi que les accusés étaient tous présents dans la salle d’audience. Après la traditionnelle vérification effectuée par le juge Mamadou Berthé, président de la Cour, la défense a souhaité le renvoi pur et simple du procès à la session prochaine. Une doléance considérée comme inacceptable pour la partie civile et le parquet. Pour ces derniers, l’audience pouvait bel et bien être maintenue avec les 15 témoins de la défense et la vingtaine des témoins de la partie civile (présent à Sikasso depuis le début du procès le 30 novembre dernier).

Après une brève suspension la Cour a rejeté la demande de renvoi de la défense laissant place aux discussions.

Exceptions au menu. Comme annoncé les avocats ont attaqués pendant plusieurs heures sur la forme, l’audience. Selon ces derniers, la cour d’assise est incompétente matériellement et personnellement à conduire ce procès. Son argumentation repose en majorité sur le fait que les accusés sont militaires. L’organisation du système judiciaire du Mali prévoit des juridictions spéciales telles que le tribunal militaire pour se prononcer sur des infractions commises par des militaires. C’est le cas du procès Sanogo.

Autre aspect sur lequel est revenue la défense, le cas Yamoussa Camara. Ministre de la défense au moment des faits, la défense affirme que Yamoussa Camara devait être jugé par la haute cour de justice habilité à juger les ministres et le président de la République.

Les débats ont duré plusieurs heures avant que le juge Mamadou Berthé ne suspende l’audience. Elle reprendra demain à 11 heures.

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Grève des enseignants : le bras de fer

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Barthlelemy Togo, ministre de l'Éducation nationale

Les enseignants ont décrété une grève de 120h qui a commencé le lundi 05 décembre. Le mouvement général de la grève concerne les niveaux d’éducation secondaire et fondamentale et a été décrétée par 07 syndicats après l’échec des négociations avec le ministre de l’Education nationale, KénéKouo dit Barthélémy Togo, qui ne veut pas céder.

Les 07 syndicats, ont soumis au gouvernement six points de revendication pour l’amélioration de leur vie et conditions de travail. Les six points sont : l’adoption d’un statut autonome de l’enseignement, l’alignement de salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’école publique, la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, le respect strict des textes régissant la mutation et enfin l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants de catégorie A, B et C.

Sur quelques points seulement un accord a été conclu : la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, ainsi que le respect strict des textes régissant la mutation. Quant à l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’école publique, le ministre de l’Éducation nationale a affirmé au cours d’une rencontre avec les responsables de l’administration scolaire, qu’ils feront l’objet d’un accord partiel. D’autres points de désaccord sont également l’objet de refus, pour des questions de principe et de respect des textes. En ce qui concerne l’adoption d’un statut autonome de l’enseignement, le Ministère de l’Éducation explique que les statuts autonomes ont vidé le statut général de son contenu. En conséquence, aucun statut autonome ne saurait plus être accordé à un corps. Les enseignants n’auront pas non plus droit à l’alignement de leur salaire à ceux de la sous-région, ils seront également privés de l’augmentation de leur indemnité de responsabilité pour les catégories A, B et C.

Le Bureau Exécutif de la section nationale du Syndicat National de l’Éducation et de la Culture (SNEC) se désolidarise de ce mouvement de grève lancé par un collectif de syndicats d’enseignants, trouvant qu’ils « font tout pour nuire à l’école malienne » déjà assez mal en point. Quant au Ministre l’Éducation nationale, il a sommé les responsables des administrations scolaires de tout mettre en œuvre pour identifier les grévistes et de proposer aux gouverneurs de régions la retenue sur leur salaire.

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